Ayame Keita - Quatrième année

Nom : Keita

Prénom : Ayame

Age : 21 ans

Année : Quatrième année

Options : Sociologie

Club : Sport

Description physique : Au départ, Ayame est une jeune femme particulièrement bien gâtée par la nature, métissée japonaise irlandaise, quoi que cela ne se voie pas trop au final, la demoiselle ayant beaucoup plus hérité du côté occidental de sa famille que du sang japonais de son père, qui lui même n'est pas asiatique de pure souche... Grande - environ 1m76 - et en possession de courbes plus qu'enviables, dignes pour sa plus qu'opulente poitrine de figurer dans quelque livre des records, si elle n'était pas aussi insupportable, elle aurait énormément de succès - quoi que jusqu'à présent elle en ait eu malgré son caractère inbuvable. Une taille bien marquée, des jambes de gazelle, un corps bien galbé... Bref. On aura compris. Sa chevelure, soyeuse, était à l'origine noire... Pendant un bon moment, elle se la décolorait, pour la teindre en rouge profond par la suite. A l'époque, ça lui abîmait les cheveux, cela dit suite à quelques évenements qu'elle préfère taire, le dit rouge foncé est devenu sa couleur naturelle, ce qui lui évite donc les méfaits du genre de pratiques barbares auxquelles elle soumettait sa pauvre tignasse auparavant, tignasse qui lui coule déorénavant jusqu'aux reins, raide et brillante... De la même façon, ses yeux de départ verts, à peine plus aigus que ceux d'un véritable caucasien, sont devenus turquoise lors de cet... évenement. La plupart pense qu'elle porte des lentilles, et elle ne va surtout pas leur dire le contraire, hein? Son visage arbore des traits particulièrement fins qu'elle tiens de ses origines nippones. Mais venons en au tabou... Si cette forme est la forme originale d'Ayame, elle en arbore depuis plus de trois ans une seconde, qu'elle essaie désespérement de cacher. Une forme masculine, sous laquelle on la reconnait pourtant très bien... Sous cette forme, elle est un peu plus grande... Environ 1m80. Ses épaules s'élargissent, sa musculature se développe un peu, d'autant qu'elle est plutôt sportive, et même si elle ne devient pas non plus hypra-costaud, mais reste dans une moyenne très respectable... Son visage lui-même se modifie assez, quoi qu'il reste presque androgyne d'allure... Pas assez cependant pour qu'on puisse s'y méprendre! Si une chose ne change pas, c'est le succès qu'elle pourrait avoir en étant un peu plus sympa - et en voulant bien se montrer sous son jour masculin -, car sous cette forme elle est tout aussi canon que sous l'autre, qu'elle l'accepte, ou pas.



Description psychologique : Bon, soyons clairs. Ayame est chiante. Ayame est hypra susceptible. Ayame est irrascible, extrèmement colèrique, et il semble qu'elle ait décidé de vouer sa vie à la noble activité de la râlerie en série. Ayame est violente, qui plus est, et en arrive assez vite à frapper avant de parler, même lorsqu'il s'agit de rigoler... Pouvant être plutôt sympa, faisant preuve d'une certaine verve, d'une grande franchise, et aimant à dire les choses de façons directes et sans détours, Ayame peut malgré tout être une bonne amie... Faut juste éviter de la contrarier, quoi. Sans quoi les choses risquent de se gâter, parce que même avec ses amis, elle râle, elle boude, elle est mal lunée, sans gêne, parfois irraisonnable quand elle s'y met... Bref. Il faut savoir s'y prendre, avec elle. Mais on l'aime bien quand même. Enfin... Ca, d'accord, ça dépend. Avec elle, l'humour se gère avec des pincettes. Ce n'est pas qu'elle n'en a pas, juste qu'il y a 3 chances sur 4 pour qu'elle prenne mal une blague qu'elle aurait elle très bien pu faire, elle. Et peut-être aurait-elle rigolé si c'était vous qui vous étiez alors vexé... Intrépide et casse-cou, elle peut oser jusqu'à des cascades dangereuses, ou s'opposer sans peur à des adversaires qu'elle sait pourtant plus costauds qu'elle. D'autant plus si c'est un défi qui lui est lancé, parce que voilà... Elle est EXTREMEMENT fière. Elle a tellement de fierté en fait qu'il y en a pas mal dans le lot qui est mal placée... Ayame a un problème avec l'autorité, qui plus est... Elle ne supporte pas de se faire marcher sur les pieds, ni d'être sous les ordres de quiconque, professeur ou pas. Elle aurait plutôt tendance à faire sa chef, dont elle a un peu l'âme à vrai dire, malgré son irritabilité, et son impulsivité, qu'elle peut tout à fait contrôler lorsqu'on compte sur elle, qu'elle a sur les épaules d'importantes responsabilités. Si si, elle sait être responsable aussi... Mais seulement quand elle en a envie hein. Notons que moralité et Ayame, ça rime, mais ça fait 5... Voire 6 ou 7. Elle a fait plein de conneries dans sa vie, et ça ne la dérangerait pas de continuer... Vols, racket, cassage de gueule massif direction l'hôpital... Elle n'a jamais tué personne et en serait certainement un peu choquée... Mais il est certain qu'elle pourrait s'y habituer, si elle en avait l'occasion. Ce n'est pas pour autant qu'elle a franchement mauvais fond, paradoxalement, non elle aurait même plutôt bon fond au départ... C'est juste qu'elle sait un peu trop bien se blinder, ce qui peut d'ailleurs l'amener à avoir des réactions contradictoires. Seul truc, elle n'est pas franchement sadique, sauf quand elle est énervée... Ah oui certes là quand elle est énervée, elle devient dangereuse, et peut aller jusqu'à des extrèmités... insoupçonnées. Son anormalité, qu'elle doit à son université aaadorée, la fait énormément complexer, parce que bon... C'est quand même un peu bizarre d'avoir un feu clignotant à la place du genre, quoi. Elle s'aime comme elle est en mode "normal", et n'a pas envie que les gens la considèrent comme un machin bizarre n'étant qu'à moitié féminin... C'est peut-être un garçon manqué, mais dans sa tête, PAS un garçon tout court. Bon, si elle prenait un peu de recul, sans doute réussirait-elle à s'y habituer, mais ça elle ne veut même pas l'envisager.



Histoire du perso : Le pire à dire est que, quelques années avant cela, la vie d'Ayame était plutôt normale, quoi qu'assez mouvementée, du fait qu'Ayame elle même est d'un tempérament plus que difficile, qui l'aura amenée à faire pas mal de conneries... Sa mère était une irlandaise, femme d'affaires, que rien ne semblait rattacher à l'Asie si ce n'est le travail... Travail qui la mena d'ailleurs jusque où elle est allée. C'est pour entamer quelques négociations avec des partenaires commerciaux nippons, au départ, qu'elle embarqua pour le Japon, où elle rencontra celui qui serait son futur mari, parmi le panel de personnes avec qui elle devait prendre contact. Les choses se sont faites plutot rapidement en définitive, et c'était sans doute là une erreur, voire une folie... Quelques mois suffirent pour que la jeune femme emménage au Japon, malgré toutes les difficultés qu'elle savait que cela représenterait. Un an plus tard, Ayame fut conçue... Et deux ans plus tard encore vint le tour de sa soeur cadette, Imako. Dès ses premières années, Ayame fut une enfant turbulente et désobéissante, ce qui promettait fort pour la suite... Elle n'aimait pas l'école, et ne pouvait pas s'empêcher de répondre à ses parents, quitte à devoir supporter de sévères punitions... Imako, elle, était plus sage, quoi qu'Ayame eut une mauvaise influence sur elle. Les deux soeurs aussi différentes furent-elles étaient très proches l'une de l'autre, et rien n'aurait pu laisser penser qu'on allait les séparer... Sauf que voilà. La vie est un peu plus compliquée que cela. Le vent de la dispute commença à planer, menaçant, sur la petite famille des Keita, puis vint le temps où passa l'ouragan. Divorce, séparation. Ne restait plus qu'à savoir où caser les deux jeunettes issues de cette alliance finalement ratée, jeunettes qui à l'époque avaient alors 14 et 12 ans... Le plus logique aurait été de les confier à leur mère, sauf que voilà. La dite mère voulait retourner en Irlande, et si Imako semblait ne pas avoir de problèmes quant à cela, Ayame, elle, ne voulait pas. Le Japon était le pays où elle avait né, et grandi... Le pays où elle avait ses marques, ses habitudes, et... Bref. Il était hors de question pour elle de partir, quitte à ce que cela signifie qu'elle devait se séparer de sa soeur. Elle resta donc avec son père, et les deux autres s'en allèrent... Pour qu'elle ne les revoie plus que rarement. La situation lui étant plus que difficile, c'est à cette période, et à son entrée au lycée, qu'elle commença à vraiment mal tourner, sans que son père ne s'en soucie vraiment, qui plus est...

Son père, à vrai dire, était plus qu'inattentionné. A croire qu'elle lui pesait plus qu'autre chose, dans la vie, et qu'il aurait préferé qu'elle se barre avec les autres... Est-ce pour attirer son attention qu'elle devint une véritable délinquante, au tout début? Peut-être... En tous les cas si c'était le cas, ça ne marcha pas des masses. Sportive, et initiée aux arts martiaux dès son plus jeune âge - il fallait bien essayer de dépenser toute cette énergie qu'elle avait en trop par de bonnes méthodes... - elle avait de fortes prédispositions. Elle commença à fréquenter des gens forts peu fréquentables, et finit progressivement par devenir aussi peu fréquentables qu'eux, d'ailleurs... Violente, ne lésinant pas sur l'alcool et les clopes, fort peu vertueuse, il ne manquait plus qu'à ce qu'elle se mette à se droguer pour que la catastrophe fut totale, mais ça... non. A quelques pétards près elle n'a jamais testé. Ayame sèchait pas mal les cours, mais elle avait des facilités... Elle n'eut jamais trop de mal à passer ses exams malgré tout ça, ce qui étonna fort son père, à défaut de le réjouir... Pour ça, fallait pas rêver. Commencèrent les petits délis, les vols, les actes de vandalisme mineurs... Puis en milieu d'année scolaire, son père trouva à nouveau chaussure à son pied. Une japonaise cette fois, une vraie, et surtout... Une véritable pimbèche, qu'Ayame ne put supporter dès les premiers instants. Ca tombait bien, c'était réciproque. Tout s'aggrava alors. Pour Ayame, rentrer à la maison le soir venu était une véritable corvée, car cela signifiait disputes à foison, insultes à tout bout de champ, et harcelement moral divers et varié à supporter jusqu'au lendemain. Alors elle commença à revenir plus tard, profitant de son "temps libre" pour multiplier les conneries, voire rentrer dans un véritable gang de voyous. Ses problèmes devinrent plus sérieux... Racket, vols nettement plus conséquents, batailles de rues véritablement violentes... Elle s'en sortait bien, mais risquait gros à chaque fois, surtout en tant qu'individu de sexe féminin. Quant à son père et sa belle-mère, ils ne faisaient que la mépriser de plus en plus, ce qui ne lui donnait pas envie de s'améliorer... Elle commença même à ne plus rentrer le soir, à passer la nuit dehors, avec ses amis du milieu, devint impitoyable voire cruelle quand elle s'y mettait... Et les années passèrent, calmes et tumultueuses tout à la fois, égales les unes aux autres, égayées de ci de là par les nuits passées en garde à vue ou les périodes douloureuses où se remettre des coups qu'elle s'était payé. Sa troisième année de lycée fut marquée par un évenement jouissif pour elle quoi que très problèmatique par la suite, en conséquence d'une enième dispute avec cette fichue belle-mère, qui cette fois était allée un peu trop loin. Ayame n'avait pas pu se retenir, et lui avait envoyé un bon crochet du gauche dans la machoire, qu'elle lui avait alors déboité. S'en suivit un beau séjour à l'hôpital et de gros problèmes pour Ayame, que son père fit alors mine de ne plus pouvoir supporter. Elle ne vivrait plus chez lui. Elle retournerait avec sa mère, quoi qu'elle en dise... Ou bien elle irait en pension. Bien évidemment, Ayame choisit la pension, plutôt heureuse de ne plus avoir à vivre chez son abruti de paternel, quoi que l'idée de séjourner 24h/24 dans un établissement scolaire ne fut pas pour la réjouir. Elle passa ses examens de fin d'année, et parvint à entrer en université, elle qui pourtant avait pensé ne jamais continué ses études jusqu'à là. Disons que pour le coup elle n'avait pas le choix... Ce n'était pas comme si son père lui avait laissé le temps de préparer une quelconque entrée dans la vie active avant de la virer. Si elle avait su ce qui allait alors lui arriver à Hokubu, peut-être aurait-elle décidé de s'arranger autrement, mais ça, à moins d'être cinglée elle n'aurait jamais pu l'imaginer...

Présentant un caractère aussi enflammé que je m'en foutiste, Ayame n'était pas un cadeau pour ses nouveaux professeurs, d'autant qu'elle avait l'impression de ne rien avoir à faire ici, elle qui toute sa jeunesse avait pensé s'en arrêter au lycée. Si elle calma un peu ses ardeurs au cours de sa première année, ce n'est pas pour rien, loin de là... Non. C'est plutôt suite à ce qu'on pourrait appeller... Un véritable pas de bol, au sens surnaturel du terme. Après tout, était-elle la seule à découcher, et à se balader à des heures indues en plein rue, pour ne rentrer que tard - ou tôt... - à l'université? Etait-ce ce soir là le seul moment où une créature maléfique, invoquée puis scellée sous forme incorporelle bien des années auparavant par un groupe d'élève un peu trop renseigné, aurait pu parvenir à se libérer de ses entraves immatérielles? Fallait-il que la dite créature à force de temps ait vu le principal de son énergie éparpillée au "vent", et soit au bord de l'agonie, à tel point que sa seule pensée fut de trouver un hôte pour recouvrir des forces, et survivre? Et fallait-il qu'elle choisisse de quitter les sous-sols du pavillon principal pour errer du côté du pavillon dortoir des filles, tandis qu'Ayame elle même y rentrait? Bref. Tout ça pour dire qu'Ayame et la créature invisible se rencontrèrent très inopinément, et que l'esprit magique, heureux d'avoir trouvé chaussure à son pied, s'empressa d'entrer en elle pour commencer dès lors à regagner sa puissance perdue.

Ouais. Sauf qu'encore une fois, il fallait que les choses ne se passent pas comme prévu. La créature rendue esprit s'étiolait, était au bord de la mort, et l'atteint au moment même où elle recouvrait un minimum de materialité, se fondant au corps d'Ayame. Résultat de cette fusion ratée? La créature mourut pour de bon, mais pas sans laisser un souvenir à celle qu'elle avait failli possèder. Son adn magique se mêla au sien, drôle de résultat sâchant que l'être n'était autre qu'un démon de la luxure, de sexe masculin. Si les couleurs de cheveux et d'yeux d'Ayame furent modifiées, là n'était pas le plus gros du problème. Prise aux tripes tandis que la créature entrait en elle, sans qu'elle-même puisse comprendre ce qui lui arrivait, elle s'arrêta de marcher, choquée. Une impression de froid intense, très douloureuse l'avait envahie, un instant durant, son coeur avait émis un battement gigantesque, qu'elle aurait pensé capable de faire éclater toutes les veines de son corps au passage, et... Lorsqu'elle sortit de sa stupeur, elle ne put que remarquer qu'il y avait... Quelque chose d'étrange, la concernant. Elle se sentait bizarre, et aussi elle avait l'impression de voir de plus haut... Lorsqu'elle baissa les yeux sur elle, elle ne put que constater qu'elle... N'était plus tellement elle, mais plutôt il. Allez savoir comment elle put avoir la présence d'esprit de ne pas crier, à ce moment... N'empêche que personne ne fut mis au courant. Elle regagna sa chambre vitesse grand V, et choquée, ne comprenant rien à rien de ce qu'il lui arrivait, entreprit de se coucher, pour au moins éviter que quiconque ne la voie dans cet état plus que bizarre... Deux heures après, elle était redevenue normale, et s'endormit d'une traite. Le lendemain au réveil, elle pensait avoir rêvé, cela dit la nuit suivante, elle fut prise d'un malaise étrange, qui manqua de la faire tomber tête la première contre son lit, tandis qu'elle allait se coucher. Une minute après, aussi incroyable que cela ait pu lui paraître, elle était à nouveau transformée. Plusieurs malaises survinrent encore, en pleine nuit bien heureusement pour elle, et les rumeurs concernant Hobuku et ses... "spécificités", finirent par atteindre ses oreilles. Elle ne put que se rendre à l'évidence... Les rumeurs étaient fondées, et elle avait été victime d'une bizarrerie de l'école, pour son plus grand malheur. Dès lors, elle se rangea un peu, car ses transformations étaient difficilement gérables... Elle ne pouvait décemment pas se rajouter de gros problèmes en surplus. Elle essaya au maximum de cacher l'étrangeté de sa nouvelle condition, et y parvint plutôt bien puisque durant quatre ans, jamais personne ne fut mis au courant de sa double nature. Complexée à l'extrème par ce second corps qu'elle n'avait jamais demandé, l'idée même que quelqu'un puisse découvrir qu'elle peut être un homme si elle le souhaite, et le devient aléatoirement, assez souvent lorsqu'un certain type de malaise la prend... l'horrifie au plus haut point. Après tout, elle est fière de son corps de bimbo, et s'aimait tout à fait comme elle était avant que ce fichu démon ne choisisse de lui mourir dedans et de lui léguer quelques inutiles capacités... Si on pouvait appeller ça ainsi. Depuis lors, quoi? La plupart du temps maintenant lorsqu'elle sèche les cours, ce n'est même plus pour le plaisir... C'est juste qu'il lui faut absolument se cacher.



Autres : Ayame est une fumeuse invéterée, elle a une descente hors du commun aussi... Trois anneaux sur le lobe gauche, et sur cette même oreille, deux autre anneaux sur le haut du cartilage. Pas d'autres piercing à citer, si ce n'est celui qu'elle a eu durant un moment au nombril, mais qui facteur de problème a du être abandonné, et s'est donc refermé. Elle possède un tatouage tribal le long du bras droit, s'arrêtant avant l'avant-bras, qu'elle avait à l'époque choisi avec soin, ne supportant pas les trucs inesthétiques. Maintenant, elle regrette de se l'être fait faire... Avec ça il est bien trop facile de la reconnaître, qu'importe la forme sous laquelle elle est.