Ashen Kelter - Quatrième Année

Nom : Kelter

Prénom : Ashen

Age : Théoriquement 24 ans.

Année : 4e année.

Options : Musique, Psychologie, Sociologie, Philosophie

Club : Pas de club.

Description physique : Ashen est un jeune homme au physique qui aurait pu être assez banal, s’il s’était trouvé dans un pays à tendance plutôt européenne. Rien de trop extravagant chez lui toutefois. Il est de grande taille, environ un mètre quatre vingt deux, très fin, presque maigre. Mince, dirons nous, car, même si personne n’a pu encore le constater de près, sa silhouette est joliment dessinée de muscles légers, mais présents. Il a l’ossature presque délicate, pas efféminée toutefois. Le visage lisse, un peu allongé, la peau blanche, cette blancheur rosée européenne, avec un grain de beauté au coin inférieur de l’œil gauche. Ses yeux sont d’un bleu-vert profond, les iris légèrement cerclés d’or, lui offrant un regard singulier, et particulièrement expressif. Leurs formes prouvent sans équivoque qu’il n’est pas d’origine asiatique. Lèvres fines, souvent étirées en un léger sourire, Ashen a du charme, c’est indéniable, faisant parti de cette catégorie de gens mignons – voire très mignons- plutôt que beaux, au sens strict du terme. Il porte une paire de lunettes carrées, discrète, à la monture noire, lui donnant un petit air sérieux, et intelligent, qui n’est pas sans lui déplaire…Ses oreilles sont percées en plusieurs endroits. A l’oreille gauche, il porte trois anneaux en argent, aux décorations fines, au lobe, et à l’autre oreille, un seul piercing, une croix inversée en argent fin, parfaite et lisse, d’environ cinq ou six centimètres.

Ses cheveux sont très lisses, un peu en bataille toutefois. Il les porte extrémement longs dans le dos, lui descendant juste au dessus des genoux. Sa coupe dégage son visage toutefois : les mèches l’encadrant sont coupés jusqu’à arriver dans son cou, avec une légère frange partant sur le côté gauche de son visage et longeant son œil, le tout, avec des touffes de cheveux de longueurs légèrement inégales, mais clairement étudiées. Ses longs cheveux sont la plupart du temps nouées au niveau des omoplates par un ruban pourpre et laissant donc une queue de cheval s’étendre dans son dos. Quant à la couleur…Et bien, il se plait à en changer régulièrement, en gardant deux tons en même temps. Un jour, ils seront noirs sur les longueurs, parsemés de mèches d’un blanc éclatant autour du visage, ou bien, d’un rouge sanguin. Le lendemain, toute sa chevelure pourra être d’un auburn éclatant, mais d’un noir de jais autour du visage…Il ne renonce à aucune excentricité vis-à-vis du coloris.

Vestimentairement parlant, il se plie aux exigences de l’université concernant l’uniforme, quoiqu’il porte très peu sa cravate, laissant le haut de sa chemise ouverte sur son torse imberbe. Au quotidien, il est du genre à préférer les tenues simples aux tons pâles, ou noirs, rien de très voyant ou choquant, la simplicité et le confort étant de mise, plutôt que l’excentricité.

Dernier détail, Ashen a une voix claire et mélodieuse, mais n’étant pas natif de l’archipel, il parle le japonais, correctement certes, malgré quelques erreurs, mais avec apparemment un accent prononcé, détachant bien les syllabes des mots un peu compliqués.


Description psychologique : Ashen Kelter, Caliel, est un jeune homme à l’intelligence et à la perspicacité redoutable. Quand il s’investit dans quelque chose, il n’est pas du genre à laisser la place au hasard. Il perd très rarement son calme, sa maitrise de lui-même, refusant de se laisser déborder par ses émotions. C’est un observateur, il regarde, analyse, et conclut par-dessus. La réflexion sur l’âme humaine, les sentiments, a rythmé son entière existence, c’est donc quelqu’un de très réfléchi, sérieux, sans être trop posé. En tant qu’Ashen, c’est un individu curieux, amical et ouvert aux autres, au rire facile, pas vraiment gentil, plutôt espiègle. Il avait bon caractère à la base, mais les siècles passant l’ont rendu moins altruiste et compréhensif vis-à-vis de certains comportements types. Il ne semble pas aimer particulièrement prendre part directement aux évènements, préférant la place de témoin la plupart du temps, bien qu’il soit obligé par ses devoirs envers les siens d’intervenir en faveur des idéaux auxquels il est tenu de répondre. Il est scolairement parlant travailleur, car cela le divertit, l’amuse, mais il ne renonce pas à des activités plus traditionnelles en matière de divertissement, car il apprécie tout particulièrement la découverte et l’expérimentation, tant que cela est pour lui-même, et sans conséquence. Beaucoup de choses, n’est ce pas ? Il mêle un esprit complexe et réfléchi avec une langueur triste d’une trop longue vie trop remplie, individu compliqué et controversé, qui a parfois des sautes d’humeur, sans être violentes car il est de nature calme, mais qui le plonge dans une inexplicable mélancolie, passant l’heure suivante, car il n’est pas de ceux qui se plaisent à se morfondre et se lamenter. Taquin et bavard un jour, il sera réservé et pensif le lendemain, il est changeant, immuable tout à la fois, gentil et limpide, mystérieux et calculateur…Il rechercha la vérité là où elle se cache derrière les mensonges, la véritable justice derrière celle établie par les hommes, car il est le premier à savoir qu’il ne faut se bercer d’illusions, ni même s’y fier, bien qu’il soit le premier à en créer, cependant…

Histoire du perso :
Et en ce jour, il naquit au monde. C’était il y a si longtemps, comparé à cet univers éphémère, à ces vies éphémères, l’existence des gens se résumant à un clignement de paupières, et déjà, les siècles passent, s’étirent et s’étiolent, tombent dans l’oubli les hommes, et leurs actes. Mais pas pour tous…Les anges, les démons, pléthores d’entités quasi immortelles, ou en tous cas immuables, qui observent, interviennent, depuis tant de temps…Il était né parmi les siens, aux cieux, lorsque l’heure fut venue pour lui d’exister, qu’on lui intima ce souffle de vie, cette énergie faisant de lui ce qu’il est en ce jour, et ce depuis cette époque lointaine. Caliel, le deuxième Trône. C’est ce qu’il fut, ce qu’il est, et ce qu’il continuera d’être encore sûrement un long moment. C’est difficile à expliquer, son pourquoi, sa mission, car il fait parti d’un tout gigantesque, aux desseins immenses, et seulement compréhensibles par ceux qui les dirigent, ceux qui créent et offrent l’existence. Les Trônes sont des guides, qui permettent la perception, et la compréhension de la vie, qui offrent l’enseignement, la sagesse. Caliel est né pour lutter contre la fatalité, le pessimisme. Il est l’ange qui fait réfléchir les âmes en perdition, leur permettant de mûrir, voir enfin ce qu’elles refusent de voir, dépasser l’entêtement, les erreurs. Il prend sur lui malheurs et souffrance pour l’évolution et le salut, pour mettre à nue la vérité, la justice, telles qu’elles sont réellement, et pas telles qu’on veut nous les faire voir. Mais ceci…ceci n’est que l’explication du but d’une vie, trop théorique, trop formel, et tellement loin du monde que nous connaissons…

Comment parler de la vie d’un ange, raconter ce qu’il a fait, ce qu’il a vu ? Il a vu naître des empires, puis leur déclin, et enfin, leur chute. Il lui semble avoir toujours été là…Même si ce n’est pas le cas, et que tant de choses ont changées. Au début, il était comme tous les autres. Sa conviction, sa foi, ne connaissaient ni limites, ni failles. Il était l’être parfait pour quoi on l’avait crée, et toute son existence était tournée autour de sa mission, la réalisation de ses buts. Comprendre. Evoluer. Aider. Il descendait dans le monde des mortels, et y aidait les hommes. Il n’avait guère de personnalité à l’époque, il n’était que le pion qu’on avait voulu qu’il soit, obéissant, aveuglement croyant. Et cela aurait peut-être pu continuer dans cette voie. Pour beaucoup d’anges, ces fanatiques qui ne remettaient rien en cause, cela fonctionnait très bien, et perdurait. Mais il était le Trône qui fait réfléchir, lancer les introspections, le questionnement sur soi-même, et ses actes. Il aurait été peu sage de sa part de ne pas être capable de voir en lui-même comme il demandait aux autres de voir en eux. Existence de servitude volontaire. Monde condamné. Voilà, on y est. Il est devenu lui-même la victime pessimiste. Il a été l’ange gardien de très nombreux mortels. Il se fondait parmi les humains, devenait proche de sa cible, et l’accompagnait dans le franchissement d’une étape de sa vie, décisive. Souvent, les mêmes thèmes revenaient. Les traumatismes. Les erreurs, l’insinuation du mal dans l’âme. Les décisions difficiles à prendre. Il en a vu tellement…Et, parce qu’il devait les aider, telle était sa mission, il a absorbé leurs malheurs, leurs souffrances, et s’en est nourri pour les guider à la lumière. Encore et encore. Jusqu’à s’imprégner de sa propre douleur, construite sur celles de centaines, de milliers d’individus au cours des siècles, des millénaires.

C’est ainsi qu’il en est venu à s’interroger, à se demander pourquoi il faisait tout cela. Satisfaire la volonté divine. Rendre la vie humaine moins atroce ? Ce qu’il réalisait n’était qu’éphémère, même si les décisions qu’il faisait prendre influaient sur des contrées entières, tout était voué à disparaître dans les méandres infinis du temps, et lui, de rester en arrière, en ayant dépensé son énergie, son savoir, sa sagesse, et un peu de lui-même, dans l’espoir d’aider et de soutenir, en vain. Mais il ne pouvait pas arrêter. Il avait vu ce qui était arrivé à ceux qui l’avait fait, qui s’était rebellé contre leur destinée. La déchéance, la souffrance, la mort. Et puis, il ne voulait pas renier son statue d’ange. Il l’appréciait, ne désirait pas y renoncer. Juste, changer. Alors, il changea. Pour la première fois, depuis des temps immémoriaux lui semblait-il, il commença à vivre pour lui. Il découvrit les émotions humaines, pour la première fois, véritablement par lui-même, pas par les impressions des autres. Les saveurs, les sensations. Il s’en nourrissait et s’en délectait. C’est ainsi qu’il est devenu ce qu’il est. Il ne pouvait rester dans l’ombre, rongé par l’amertume, car c’était dans sa nature de la combattre, ainsi que toute forme de sentiment négatif. Il prit le temps de construire une personnalité nouvelle, qui s’embarrassait moins de la souffrance, autant la sienne, que celle des autres. Il parcourut le monde, apprit sur les civilisations et les hommes comme jamais, et continua ses missions. Peut-être moins efficacement ? Pas vraiment. Il était juste devenu moins enclin à prendre lui-même la vie des mortels en main, les observant, les laissant se débrouiller par eux-mêmes tant que possible, empêchant juste les spirales de destruction. Il se faisait moins concentré sur sa mission. Là-haut, cela eu tendance à se ressentir. Il ne commettait pas de faute, se montrant juste moins prompt à l’obéissance aveugle. Il se créa un masque de foi sans faille, qui avait l’effet escompté souvent, et trompait efficacement l’opinion générale, la plupart du temps. Il recevait des avertissements, sans trop de conséquences, tant qu’il faisait sans rechigner ce pourquoi il était crée. Et il s’y pliait, docilement. Presque.

On l’assigna finalement à une nouvelle mission, après un long moment sans être intervenu dans les affaires des mortels. Cela concernait une université au Japon, dans laquelle se déroulaient des phénomènes apparemment étranges, possiblement avec interaction démoniaque. Cela faisait sûrement parti de son domaine de compétence, et ce devait être un moyen de vraiment voir ce qu’il valait encore. Il ne doutait pas trop qu’il y aurait là-bas de l’action. Voilà longtemps qu’il n’avait pas pris part aussi directement à des évènements. Il prit son temps, avant d’apparaître. Il devint Ashen Kelter, un jeune étudiant d’Europe, âgé de 24 ans, au style excentrique, avide de connaissances, facilement ouvert aux autres, curieux. Une couverture anodine, simple, qui ne tromperait sûrement pas les entités présentes là-bas, quant à sa nature angélique, mais, tant pis…Il se sentait assez amusé à l’idée de retourner à la vie scolaire…

Autres : Ashen Kelter n’est pas un être humain, mais un ange appartenant au troisième chœur angélique : les Trônes. Ses pouvoirs de Caliel sont inconnus du grand public à ce jour, car il n’y a guère de témoins existants pour raconter ce qu’ils ont vu, lors des rares occasions où il a pu être amené à se battre.
En tant qu'étudiant étranger, il parle le japonais plus lentement que la moyenne, détachant certaines syllabes, et surtout, avec un accent prononçé, bien que mélodieux. Description des ailes à venir, ou autres détails, à venir.