Imako Keita - Deuxième Année

Nom : Keita
Prénom : Imako
Age : 19 ans
Options : Histoire de l'art et Archéologie
Club : pas encore de club

Description physique :
Imako est à quart japonaise seulement, sa mère étant irlandaise et son père japonais de moitié. Grande et fine, du haut de son mètre soixante-douze, elle cultive sa silhouette gracile mais contrairement à son ainée ne cache pas d'aptitudes au combat sous ses muscles fins: elle est plus costaud qu'elle n'y parait, à croire que c'est de famille, mais ses tendances de harpies s'arrêtent à sa grande gueule et à sa violence occasionnelle. Sa peau est pâle. Elle la tient de sa mère, tout comme sa chevelure d'ailleurs, qui presque par miracle a été décidée rousse suite à la loterie génétique à l'origine de sa naissance. Ses cheveux, elle les garde longs. Elle les a longtemps eu courts, mais maintenant elle ne veut plus rien couper. Elle les a même teint légèrement, pour qu'ils rougeoient un peu au soleil... Cette couleur cuivre, ou plutôt rouille, lui convient nettement plus que son orange carotte naturel. Elle a les yeux clairs, aussi. Un peu allongés du fait de ses origines asiatiques, et verts clairs plus précisément... voire vert d'eau. Ils illuminent son visage délicat d'une lueur limpide, presque surnaturelle... Son visage est doux, ovale, et respire la fraîcheur. Imako est sublime, ça aussi ça semble être de famille... Cela dit elle ne tape pas exactement dans la même catégorie que son ainée: Bien proportionnée, elle a ce qu'il faut où il faut, sans pour autant être vraiment opulente. Elle est à ce niveau dans une bonne moyenne, et est, plus généralement, bien au dessus de la moyenne. Imako ressemble beaucoup à sa soeur ainée, Ayame. On ne peut pas faire autrement que de remarquer le lien de parenté entre les deux jeunes femmes. Au niveau des vêtements, elle aime faire simple et élégant. Elle apprécie les jupes et même lorsqu'elle n'a pas à porter l'uniforme on la verra relativement souvent en jupe et chemisier, agrémentés ceci dit de blousons, de vestes, de ceintures, de cravates et de tout type d'accessoire susceptible d'aller dans son style à la fois sage et
recherché.

Description psychologique :
Imako est une jeune femme au caractère relativement facile... Sauf quand elle s'y met. Elle est simple et franche, plutôt sympathique et bout en train. Elle a tendance à être populaire, et n'a pas peur des autres, ce qui arrange pas mal ses relations. Notons qu'elle n'est pas parfaite, et qu'à force de fréquenter certaines personnes dans sa tendre jeunesse, elle s'est pris quelques défauts dans la figure... Elle est têtue, voire butée, et qui plus est, rancunière. Soyez en bon terme avec elle, elle sera une amie fiable et agréable à fréquenter... Qu'elle vous prenne en grippe, et elle se transformera en dragon. Elle sait ce qu'elle veut, et si elle reste relativement délicate, elle n'est pas dépourvue de force de caractère. Si un truc lui plait pas, ça sera non direct. Si vous la faites VRAIMENT suer, vous allez vous faire envoyer balader royalement. Surtout qu'elle peut vite devenir sèche, et cruelle. Elle sait être d'une pertinence hors du commun quand il s'agit d'envoyer dans les dents des gens leurs quatre vérités, ou de dire quelque chose pour les blesser. Intelligente, elle sait être fine psychologue, et déteste d'ailleurs qu'on la prenne pour une abrutie. Elle s'intéresse à beaucoup de choses; et a une culture développée. Une première de la classe qui n'en a pas l'air... Elle fait preuve de tempérance: il est difficile de l'énerver. Mais si par malchance vous en arrivez là... vous risquez de découvrir son côté le plus violent, et sa tendance à réagir dans l'excès. C'est de famille, comme qui dirait.. Sinon, elle est étonnamment adaptable. Au fond d'elle... cynique, mais loyale. Et un peu en manque affectif ces derniers temps...


Histoire:
Imako est née au Japon. C'est ce que semble dire son nom, et ce que semble complètement contredire son physique, presque totalement européen. Sa mère, une irlandaise, femme d'affaire, eut il y a un certain nombre d'années de cela à partir pour le pays du soleil levant, afin d'y mener quelque négociation. Elle y rencontra celui qui devint par la suite son mari, parmi les contacts qu'elle fut amenée à se créer durant cette période. Les choses se sont précipitées, ce qui était une erreur. Quelques mois plus tard, la jeune irlandaise emménageait au Japon. A peine un an plus tard, la soeur ainée d'Imako, Ayame, fut conçue. Et deux ans plus tard ce fut son tour, quoique cela se fit moins sentir en quelques sortes car... Ayame faisait du bruit pour deux, pour ainsi dire. Imako était, de nature, une enfant sage. Tout le contraire d'Ayame qui faisait les quatre cents coups! Cela dit ça ne les empêcherait pas de devenir proches, aussi différentes qu'elles furent... Et il faut bien dire qu'Ayame n'attendit pas bien longtemps avant d'avoir une influence "néfaste" sur sa cadette, de l'impliquer dans ses bêtises et de la rendre un peu plus mauvaise graine qu'elle ne l'aurait été sans cela. Cette période, de leur naissance à leur pré adolescence, est à noter comme la seule pendant laquelle elles furent en contact... car le vent de la dispute ne tarda pas à se lever sur un mariage rapide, inconsidéré, qui tourna comme de juste au vinaigre avant que les deux jeunes filles n'aient le temps de quitter le nid de leur plein gré. De là est né un malaise, surtout chez Imako, qui la sépara de sa grand soeur plus que les kilomètres d'eau qui allaient d'ici peu se placer entre elles deux.

Car un divorce implique séparation physique... Et séparation physique implique de savoir ce qu'on fait des gosses. Logiquement, les deux jeunes auraient du partir avec leur mère, d'autant que leur père, charmant homme, n'était pas très motivé à l'idée de devoir s'occuper de sa progéniture, seul, et à long terme. Le problème vint du fait que leur mère souhaitait retourner en Irlande. Imako n'était pas attachée plus que cela à son pays d'origine, et l'idée de partir pour l'Europe était pour elle tout à fait acceptable. Elle avait un peu peur du changement de culture, de langue parlée, mais sa mère étant avec elle elle pensait bien y arriver... Ayame, par contre, ne put se résoudre à partir. elle choisit donc de rester au Japon avec son père, quitte à devoir se séparer de sa mère et de sa soeur... quitte à devoir rester avec un homme qui, concrètement, ne saurait pas lui offrir ce que tout gosse de son âge nécessitait. Imako ressentit ce choix comme une trahison. Ayame avait préféré son pays à sa plus proche famille... détail gênant qui brouilla leur relation pour le peu de fois où elles eurent l'occasion de se voir. Imako et sa mère ne revenaient que rarement en Asie... Quant à Ayame, elle partait encore moins souvent les voir dans leurs prairies verdoyantes. A partir d'ici leurs chemins se séparèrent pour de bon.

L'Irlande, donc, et une jeune rouquine de douze ans qui découvrait ses origines, intimidée par une langue qu'elle connaissait mal, et des habitudes qui lui semblaient encore tenir des mœurs extra-terrestres. Sa mère et elle-même commencèrent tout d'abord par s'installer chez ses grand-parents, dans le Connemara, la terre des légendes. Une petite maison, un grand jardin verdoyant, et des paysages magnifiques à parcourir entre deux leçons d'anglais. Imako s'habitua relativement à ce nouveau pays, et plusieurs années passèrent durant lesquelles elle perfectionna sa maîtrise de l'anglais, et commença à s'intégrer, au collège, et dans la petite bourgade dans laquelle elle vivait. Sa mère avait fini par trouver un pavillon dans un village à côté de celui de papie mamie... ça ne l'empêcha pas d'aller les visiter relativement souvent, le week-end, ce qui lui valut d'ailleurs une aventure relativement hors du commun, qui se déroula fin octobre, l'année de ses 16 ans... Une balade qui tourna mal. Son pied glissa sur une racine humide, et elle tomba violemment dans le lit de la rivière qu'elle longeait. Ce qu'on ignorait, c'est que cette chute n'était pas conséquence de son malaise... c'était le malaise, qui avait été conséquence de sa chute.

Dans la famille, on comptait pas mal de "medium". Rien que grand-mère se targuait de faire des rêves prémonitoires, ce que les plus cartésiens se mettaient presque à croire, sans se l'avouer, tant ses prédictions tombaient juste quand elle s'y mettait... Ayame et Imako héritèrent de façon très discrète de cet héritage surnaturel famillial. C'était la composition de leur
esprit, qui différait. Volatile, sensible aux ondes, malléable, vulnérable aux altérations... C'est ce qui valut à Ayame de fusionner tant et si bien avec ce qui est dorénavant devenu sa seconde moitié, et ce qui valut à Imako un voyage au pays de l'effroi souriant... Une faille lors de la Samain avait suffit à l'aspirer dans l'annwvyn celtique. Elle peut remercier son esprit différent de l'avoir aussi protégée de la félicité trompeuse qui atteint tout prisonnier de ce monde, perdant sa conscience dans l'allégresse et l'empêchant de jamais chercher la porte de sortie. Comme dans un rêve, dans ce monde nébuleux, flottant, elle se fraya un chemin entre les groupes de "jeunes" fous qui batifolaient encore et toujours, mangeaient les fruits, buvaient l'eau de rosée contenue dans les feuilles creusées des arbres... Croisant quelques cadavres rieurs elle prit peur, mais finit par trouver la porte, au fin fond de ce labyrinthe végétal... de la passer, et de faire le voyage entre cet au-delà étrange et le monde réel, modifia définitivement son esprit. Ce qu'elle ne sait pas. Se réveillant, elle apprit qu'elle avait passé trois jours inconsciente, et avait fichu une trouille bleue à sa famille. Cette aventure vaseuse fut prise pour un simple rêve, et plus jamais elle n'en entendit reparler...

Que dire? Sa vie était relativement banale. Celle d'une jeune fille normale, ayant des amis, des ennemis, et connaissant ses premières aventures, plus ou moins houleuses... Jusqu'à ses dix-neuf ans, rien de spécial n'advint. Elle allait au lycée, était particulièrement douée, et faisait la fierté de sa mère... Là où sa soeur faisait le contraire. Elle avait mal tourné, à ce qu'elle pouvait entendre à son sujet. Ca faisait des années qu'elle n'avait même plus faire l'effort de venir les visiter. Puis sa mère contracta une maladie grave et mourut, rapidement. Il fut décidé, tout aussi rapidement, qu'Imako retournerait vivre au Japon chez son père... Les choses se précipitaient, ainsi que les catastrophes, la jeune fille dont la vie avait été presque paradisiaque jusqu'ici connut des jours sombres. Son père, toujours aussi aimant, lui réserva qui plus est le même traitement qu'à son ainée: elle fut mise en pensionnat à Hokubu. Et quand elle demanda à sa soeur de partager sa chambre, cette dernière n'ayant pas encore de colocataire, cette dernière refusa. Ce qu'Imako prit bien entendu très mal... Peut-être sa soeur ne s'intéressait-elle pas au sort de leur mère mais elle, avait été blessée par sa mort prématurée. Elle ne connaissait plus personne au Japon... Elle aurait voulu être proche de sa seule famille, leur père n'en faisant décemment pas partie... Mais Ayame avait simplement refusé. Froidement. Avant de disparaître dans la nature quelques mois plus tard, sans explications autre qu'un "ne t'inquiète pas je vais bien. Je reviendrai quand je pourrai". Intriguée, elle prit parti de ne pas laisser les choses se tasser au sujet de sa frangine... Mais surtout, elle commença progressivement à aller mieux, à s'intégrer. La vie reprenait son cours, doucement... Même si il lui arrivait des trucs bizarres de temps à autre. Elle se rappelle en particulier de cette fois, à l'aéroport, avant de prendre l'avion pour Hokubu... elle avait heurté un homme... et un quart de second durant, avait eu l'impression de se voir, elle, à travers les yeux de l'étranger... Lequel l'avait alors regardée de façon particulièrement étrange. Ils s'étaient quitté sans un mot... Mais depuis, peut-être est-ce de la pure paranoïa... Elle a l'impression d'être constamment suivie.


Autres :
Imako a la capacité d'échanger son corps avec celui des personnes qui l'entourent, en transvasant son esprit avec celui de l'autre. Cela dit, elle n'en sait rien. D'ailleurs, personne n'en sait rien. Ou presque.