Scarlet Miyaburu - Troisième Année

Nom : Miyaburu. Ancien nom : De Cornouailles.

Prénom : Scarlet.

Age : 21 ans.

Options : Latin, Grec ancien, Histoire de l’art.

Club : non.

Histoire du perso :
Scarlet est né en Angleterre, voilà 21 années de cela. Il naquit plus précisément dans le comté de Cornouailles, à l’extrémité sud-est du pays, et son véritable nom, celui qu’il n’a plus utilisé depuis ses cinq ans, est celui de sa contrée. Sûrement certains de ces ancêtres furent-ils maîtres des lieux, il y a des siècles de cela, mais il ne s’intéresse guère à tout cela. Les siens ne possédaient ni terres, ni titres. Juste une fortune assez confortable, sans être exubérante. Mais appeler sa famille « les siens », serait un abus de langage, en vue des évènements…Sa vie aurait pu être banale, et d’ailleurs, il était prévu qu’elle le soit, de gré ou de force, pour la sécurité de tous. En ces temps là, il était très loin de savoir pourquoi, son jeune âge excusant son ignorance. Il n’avait ni frère, ni sœur, et s’en accommodait très bien, car l’amour de ses parents lui suffisait. Sa mère était l’héritière de son sang, et elle avait épousé son père par amour, alors que lui ne possédait rien. Ils avaient eu, lors de leur première rencontre, cette sensation étrange, ce magnétisme, qui les avait poussé l’un vers l’autre de manière inexorable, comme rassemblés par la main même de la destinée. C’était peut-être le cas ? Et ce bonheur aurait pu durer encore et encore et encore…s’il n’y avait pas eu Scarlet. Ca n’était pas vraiment sa faute, du moins, pas consciemment. Mais il fut quand même la cause de leurs malheurs à tous.

Cela arriva justement, lorsqu’il eut cinq ans. Ils vivaient un peu à l’écart de la ville, et possédait un grand jardin, qui s’étendait jusqu’à un chemin en terre battue, qui s’enfonçait plus loin, dans les bois, lieu dans lequel il n’avait pas l’autorisation d’aller. Quoi de plus normal, pour un petit garçon ? Il avait l’habitude de jouer près de la barrière, et d’y développer son imagination en y construisant des forts et des cabanes, ainsi qu’il sied aux garnements de son âge…Lorsque cela arriva, il faisait plutôt froid, il s’en souvient très bien, portant son manteau noir, un peu trop grand, qui tombait sur ses mains gantées, et dont il devait sans cesse remonter ses manches. Mais peut-être que, ce jour là, la température n’était pas dû au climat naturellement cruel de l’Angleterre, mais à l’apparition, qu’il put apercevoir…Car il ne sait lui donner un autre nom. Il la vit, entre les arbres, une forme vaguement humaine, assez éloignée, entourée d’un halo écarlate, qui s’enfonçait dans les bois, ayant apparemment quitté la route. Un enfant a rarement la même notion de danger qu’un adulte, mais par contre, une curiosité beaucoup plus exacerbée… Il fit donc ce que son instinct lui dictait, et rampa sous la barrière, pour courir vers la forêt, à la poursuite de la forme rouge. Mais le petit Scarlet ne connaissait pas les lieux, si bien qu’il se perdit. Il n’était pas effrayé, juste contrarié de ne pas réussir à atteindre son but. Innocent alors, il se mit à l’appeler, à crier, écoutant, déçu, le simple écho de sa voix, et la mélodie du vent, dans les feuilles des arbres…C’est lorsqu’il allait abandonner, que la forme surgit devant lui. Une forme ? Non. C’était un homme, grand, aux cheveux sombres et à la peau si claire qu’elle en paraissait translucide, les veines de ses bras, de son cou, de son front, apparaissant distinctement. Il lui semblait entouré d’un immense halo de feu, semblant comme sortir de son être, pour déborder dans l’air…Mais le pire, le pire, c’était ses yeux. Des yeux d’un bleu terrible et puissant, mais vides, creux, sans aucune vie. Un trou noir, sans fond, pour l’aspirer à lui. Le petit garçon hurla, avant d’être bien vite empoigné par cette créature, qui approcha son visage du sien. Ses paroles, sa voix aussi coupante qu’un rasoir, son rire, qui le déchira jusqu’aux tréfonds de son âme, restèrent gravés dans sa mémoire, pour le reste de sa vie, sûrement.

Je Peux Te Voir…

Il reprit connaissance bien plus tard, chez lui, sous une couverture dans le divan, réveillé par des éclats de voix. Sa famille, qui se disputait. Il fut soudain le centre de l’attention, et on le secoua, pour qu’il raconte ce qu’il s’était passé, ce qu’il avait vu. Il dit tout. Il ne cacha rien. Pas même l’aura écarlate…Il vit les visages pâlirent, à cette seule mention. On le confia aux soins de la nourrice, pour poursuivre les discussions…La maison fut remplie, les jours suivants, de hurlements. La discorde régnait, sans cesse, et Scarlet le savait, par sa faute. Etait-il si grave, qu’il se soit aventuré dans la forêt, qu’il ait désobéi ? Il ne comprenait pas, et pleurait, souvent. Ses deux parents étaient bien les pires. Sa mère était devenue complètement hystérique, répétant sans cesse que le garçonnet allait tous les faire tuer, qu’ « Ils » allaient venir, à cause de cet incident. Signification trop obscure que tout cela…Il ne sut jamais à quel point il était passé près de la mort, à l’époque…Enfin, tout ceci devait vite cesser. Personne ne parvenait à s’entendre. Tout l’amour dont il avait été le bénéficiaire semblait avoir disparu, remplacé par la peur, la colère. Ce fut son père, qui mit fin à tout cela. Il finit par faire ses valises, prendre Scarlet sous le bras, et claquer la porte. Ni l’un ni l’autre ne revint jamais en Angleterre.

Parce que deux jours plus tard, ils étaient au Japon, dans la ville d’Hokubu, louant un petit appartement au centre ville. Scarlet fut inscrit à l’école maternelle, et on ne reparla plus, pour l’instant, de toute cette affaire. Et, comme il était très jeune, il oublia. Sa famille, sa mère, ne lui manquèrent que peu, car il n’y avait que trop à faire dans cet étrange pays. L’intégration fut un peu difficile, à cause de ses grands yeux bleus, de sa peau pâle, et surtout, de son ignorance totale de la langue japonaise…Il combla, avec les années, cette lacune. Son père retrouva quant à lui du travail, et l’enfant ne manqua de rien. Il ressentit la solitude, et fut toujours sujet à une différence assez visible, avec ses camarades. Quoi de plus normal ? Il était européen. Il s’habitua cependant. Et il ne vit plus d’aura. De plus, c’était quelqu’un d’assez facile à vivre…bien qu’il ne fut jamais guère souriant, ou tout simplement, expansif. Il n’y avait guère de raisons de l’être, selon ses propres critères, bien qu’il ne fût pas taciturne, ou malheureux. Sa vie reprit un cours normal, sous le nouveau nom de Scarlet Miyaburu. Son père tenait à l’anonymat. Et pour cause…Toute son enfance, et son adolescence, il les passa sous l’œil anxieux de cet être qui avait abandonné son amour, son existence, pour son unique fils, sa sécurité, sa survie. Leur survie à tous. Le second évènement paranormal eut lieu le jour de son anniversaire, pour ses dix huit ans. Il n’avait pas organisé de fête, car il avait peu d’amis. Il passa cette soirée avec une fille qu’il appréciait beaucoup, et dont il pensait être amoureux. Quant à la fille en question, avoir un prétendant semblait la ravir…Ils allèrent au restaurant, au cinéma, puis se promener, dans la nuit. Il l’embrassa, sous le porche d’une maison…et c’est là que tout bascula. A peine ses lèvres avaient-elles touchés les siennes, que l’afflux d’émotions et de souvenirs le traversa, le submergea. A ses oreilles, à ses yeux, s’imposèrent soudain des milliers d’images, des milliers de voix, sans qu’il n’ait aucun contrôle là-dessus. Prenant peur, il repoussa ce contact, en bloc, et rendit à sa compagne, tout ce qui lui appartenait sans aucune considération ni douceur, mais avec violence et répulsion. Ne comprenant ce qui arrivait, elle hurla, puis s’enfuit. Il fut seul devant cette maison soudain, éberlué et effrayé. Dans le reflet que lui renvoyait la glace, près de la porte, ses yeux lui apparurent d’un noir de jais.

En état de choc, il regagna sa demeure, ressassant ces instants, sans pourtant avancer dans sa compréhension…Ce fut son père, qui l’éclaira. Qui lui raconta tout.

Ses ancêtres, ses arrières, arrières, arrières grands-parents, pour être très précis, étaient membre d’une organisation secrète nommée Chrome. Elle était composée de chasseurs de démons, traquant les créatures non humaines, et les abattants sans pitié, en capturant parfois certaines, pour les étudier. Certains de ses membres possédaient également des pouvoirs, les rendant plus forts, ou plus rapides, ou leur offrant d’autres capacités, atouts précieux dans cette lutte contre les Ténèbres. Des fanatiques, tous. Ses ancêtres donc, en faisaient partie, doués de dons psychiques hors du commun. Se fréquentant régulièrement, et effectuant de nombreuses missions ensemble, ils tombèrent amoureux, et entamèrent une relation, proscrite par le règlement de Chrome. Elle tomba enceinte, signant leur arrêt de mort à tous les deux. Car si les humains anormaux étaient utiles à l’organisation, il n’était pas permis de les laisser se reproduire, créer d’autres erreurs de la nature, destinées à fouler, souiller, cette terre…Ils surent que s’ils restaient, s’en était fini d’eux. Alors, ils prirent la fuite. S’en suivit de longs mois de traque, alors que souvent, ils échappaient de justesse aux agents de Chrome. La mort passait souvent près, beaucoup trop près, et leurs talents ne leur suffiraient pas indéfiniment. Ils étaient conscients que jamais, quoi qu’il arrive, Chrome ne les laisserait en paix. Alors, ils mirent en scène leur trépas, de la manière la plus crédible qu’ils le purent, et formulant un pacte, avec une entité bienveillante rencontrée au cours de leur exil, scellèrent leurs pouvoirs, pour ne plus jamais les retrouver. Aux yeux de Chrome, ils devinrent des fantômes, leurs capacités n’existants plus, impossible d’être retrouvés. Aucun détail n’apparut au grand jour sur ce pacte, ou cette créature. L’enfant naquit, et se révéla normal, preuve que le pacte faisait effet. Ils émigrèrent en Angleterre, reprenant le véritable nom de l’homme, et y vécurent une existence paisible, jusqu’à leur mort. Le garçon mit au monde se maria, et eut à son tour des enfants, suivant les volontés de ses parents quant à la discrétion que devait faire preuve la famille, notamment sur leur si précieux secret… Et, jusqu’à Scarlet, plus personne n’avait eu de pouvoirs dans cette maison…

Les choses prenaient enfin un sens, très étranges certes, mais un sens tout de même. Cela expliquait les évènements de son enfance. Son père prit le temps de lui expliquer, le mieux possible, de le rassurer. Lorsqu’il avait cinq ans, il avait rencontré une créature inhumaine, et son pouvoir s’était révélée, dévoilant l’aura de cette chose. Chaque être vivant, lui dit-il, en possèdent une, qui lui est propre. Les êtres humains normaux ne luisent que faiblement, alors que ceux qui possèdent des pouvoirs, et ces créatures, brillent, leurs capacités, leur nature étrange, débordant de leur être. Quant à ce désastreux baiser…Scarlet apprit qu’un de ses deux ancêtres était médium, et pouvait voir le passé, le présent. En la touchant, elle lui avait transmis des émotions, des souvenirs. Sans qu’on sache pourquoi, le pacte était inopérant sur l’adolescent. Ce qu’ils ignoraient par contre, c’était que leur présence à Hokubu, écrin de magie, ne faisait qu’empirer les choses…

II dût vivre avec, car il n’avait aucun contrôle. Et cela s’aggrava. En moins de six mois, alors qu’il rentrait à l’université, il vit toutes les auras, celle de chaque personne qui l’entourait. La faible lumière des êtres humains. La teinte plus soutenue de ceux qui, comme lui, étaient différents. Et c’est à l’université qu’il vit, pour la première fois depuis treize ans, ces auras rougeoyantes…De nouveau, il eut peur, mais son père s’efforça de le rassurer au mieux. Tant qu’il n’en montrait rien, aucun démon ne pourrait savoir qu’un simple étudiant l’avait démasqué. Faire comme s’il ignorait tout…Au début, ce fut difficile, et puis, il s’y habitua, car il n’avait guère le choix. A qui aurait-il pu en parler ? Sûrement pas à ceux qu’il identifiait comme des démons, aussi normaux pouvaient paraître ces étudiants, ces hommes et ces femmes qui foulaient le même sol que lui, souriants, décontractés. Le flegme anglais lui permit de surmonter tout cela, et d’être cet observateur silencieux et anonyme, toujours témoin, jamais acteur. Quant à ce donc, au contact d’autrui…il ne le maitrisa jamais non plus. Alors, Scarlet s’interdit tout contact volontaire. A moins d’y être obligé, il ne toucha plus personne, sauf son père, du moins, peau nue contre peau nue. Il savait de quoi il se privait, car il était après tout, un jeune homme. Mais avait-il le choix ? Avec horreur, il imaginait une manifestation de son pouvoir en plein rapport sexuelle, ou autre activité tout aussi poignante. Impossible. Inacceptable. Cette fois, sa vie n’avait plus rien de normale, mais il la continua cependant. Il lui semblait évoluer désormais dans un autre monde. Un univers peuplé de magie, de démons, et d’autres étrangetés…

Son père mourut à l’aube de ses vingt ans, tué sur le coup dans un accident de voiture. Scarlet en ressentit une peine immense, et surtout, un abandon. Il était le seul à savoir…le seul à le connaître, le comprendre, tel qu’il était. La solitude l’écrasa, et il fut incapable de continuer à vivre dans cet appartement. Il finit par le sous-louer, pour aller habiter dans le campus, désireux d’être à proximité de gens de son âge, de la foule, plutôt que de rester à l’écart, et de se morfondre sans cesse. Qu’allait-il devenir ? La question revenait sans cesse à son esprit. Ce pouvoir ne lui servait à rien, pire au contraire, il le rendait différent, anormal. Une anormalité qui pourrait un jour lui attirer des ennuis. Car il le savait…rien n’indiquait un jour, qu’il ne soit pas la cible d’un démon un peu trop lucide sur ses capacités. La cible de cette organisation, peut-être pas si bien enterrée…

Description physique :
Scarlet mesure un mètre soixante dix, grand maximum, pour un total approchant les cinquante cinq kilos. Il est très mince, facilement qualifiable de frêle. D’origine européenne, anglaise, pour être précis, sa peau est très pâle, contraste saisissant avec sa chevelure d’un noir de jais, tombant, éparse et rebelle, sur ses épaules, ne réussissant pas toutefois à masquer ses deux grands yeux bleus semblant lui dévorer le visage, tant ils sont profonds, et expressifs. C’est toujours par ces yeux d’ailleurs, qu’on le qualifie, et le remarque. Ils sont deux puits sans fond, reflet d’une âme solitaire et réservée. Sans être triste, Scarlet n’est pas souriant, plutôt toujours neutre, flegmatique, jetant un œil désintéressé et pensif sur les choses qui l’entourent. Il a l’habitude d’intérioriser, bien qu’on puisse lire dans son regard en général, ce qu’il ressent, et ce qu’il pense. Les membres fins, il n’est guère musclé, n’étant pas un habitué des salles de sport, ce qui lui semble être du temps perdu en vue de sa minceur actuelle…Il a sans nul doute un charme particulier, sans être séduisant véritablement, son visage possède des traits doux, le plaçant dans la catégorie des gens mignons, plutôt que beaux. Il a l’habitude de se vêtir de couleurs plutôt sombres, de vêtements simples, et ne se découvre jamais ni les jambes, ni les bras, été, ou hiver, de peur de contacts involontaires…Il va parfois même jusqu’à porter des gants, même quand le temps ne s’y prête pas, lorsque son pouvoir se révèle particulièrement capricieux.

Description psychologique :
Scarlet ne semble pas avoir un caractère facile. Il n’est pas bavard, sans être emmuré dans le silence, car il craint plus que tout la solitude. Sans chercher la compagnie des autres pourtant, il ne la refuse pas lorsqu’elle s’offre à lui, à moins d’exposer des considérations désagréables…Il lui arrive de faire le premier pas lorsqu’il sent que cela en vaut la peine, mais s’y prête rarement. Il est d’un naturel vif d’esprit, et travailleur, car il trouve une occupation saine et franche dans les études. Patient et déterminé, il a l’habitude d’aller au bout de ce qu’il entreprend. Selon ses propres critères, il pense être assez courageux, mais il a encore sur le monde un regard assez naïf, peut-être un peu trop confiant dès qu’on arrive à attirer sa sympathie. Il est méfiant, sans nul doute, dès qu’il lit dans les auras que des forces paranormales sont à l’œuvre. Il a l’habitude d’intérioriser, si bien qu’il est très difficile de lire sur son visage quelque chose, lorsqu’il veut le cacher. Cela est dû à son expérience de fréquenter toute sorte de créature inhumaine, et de devoir cacher ce qu’il sait, ce qu’il pense, même si ses yeux le plus souvent, ne trompent pas. Il craint d’être rejeté, tout autant qu’il craint d’être trop approché. Paradoxal, et parfois indécis, il essaie d’agir de manière réfléchie et logique, de ne mettre personne, et surtout pas lui-même, en danger. Difficile à mettre en colère, car peu impulsif pour ressentir des émotions négatives, il saura toutefois faire la langue de vipère envers tous ceux qui lui cherchent des crosses, une fois que la limite sera franchie. Dans ce genre de circonstances, ce n’est plus l’heure de mâcher ses mots. Mais cela est rare, car peu de choses peuvent le provoquer réellement, et atteindre son orgueil. Il estime que toutes les bassesses des êtres humains ne sont rien, en comparaison de tout cet univers caché et mystique qu’ils ignorent, qui est lui, la source principale de ses préoccupations, et de ses peurs. Il n’est ni cynique, ni méprisant, ni manipulateur, trop soucieux d’être lui-même la cible de ce genre d’individus, pour imposer ces détestables traits de caractères, aux autres.

Pouvoirs :
Scarlet possède deux pouvoirs. Le premier est une lecture des auras d’autrui. Il faut être clair : il ne ressent rien au contact des démons, et autre créature. Il voit. Leurs pouvoirs lui apparaissent comme des nappes de couleur entourant chaque personne. Et si parfois il ne sait pas les identifier…cela ne l’empêche pas de constater, qu’il le veuille, ou non, chacun est exposé à sa vue.
Le second pouvoir est plus handicapant pour lui, et complètement incontrôlé : parfois, au contact d’une peau nue contre la sienne, il absorbe les émotions, et les souvenirs, de la personne qui le touche. Jusqu’à présent, il n’a jamais réussi à canaliser cette vague, ou bien à sélectionner ce qu’il voulait voir ou ressentir. Cela le submerge, et la seule chose qu’il puisse faire, est de combattre cet afflux, pour le retourner à l’expéditeur, sensation douloureuse et violente…

Autres :
A l’usage de son second pouvoir, il lui semble que ses yeux ont tendance à noircir, bien qu’il n’ait jamais eu l’occasion d’en avoir la certitude, car il évite à tout prix de se mettre dans ce genre de situation.