Karme Hillevi

Nom : Hillevi

Prénom : Karme

Age : Inconnu. (Apparence 21 ans)

Options: Informatique, latin et grec ancien, et musique bien sûr !


Description physique : Karme est petit et maigre. (Il fait 1m60 pour 50kg) Il passe donc souvent pour un lycéen, et parfois pour un anorexique. Ce qui s'explique facilement par son manque de muscles et son ossature plutôt fine.
Il a les cheveux qui lui arrivent au bas de la nuque, d’un vert fadasse tirant sur le jaune. La raie sur le côté sa frange effilée cache son œil droit. Bon on ne peut pas dire qu’il fait très attention à ses cheveux, sa couleur est assez spéciale et on peut se demander s’il les a teint tout seul. Par contre il a d’assez jolis yeux, grands et ronds, qui sont de couleur grise. Il est donc typé caucasien. D’ailleurs son visage est ovale et anguleux. Sa bouche quant à elle est plutôt fine et souvent pincée. Karme ne sourit pas souvent à vrai dire.
Il n’est pas vraiment mignon mais on peut le trouver assez beau dans son genre.
Sinon il porte surtout des t-shirt à imprimés trois fois trop grands pour lui, des baggy et des baskets. Il ne fait pas très attention à son look, le seul bijou qu’il porte est un piercing sur la nuque. Lorsqu’il est en cours il porte : jean, t-shirt basique et le haut de l’uniforme. Malgré son look spécial il est toujours très propre, et il se coiffe.


Description psychologique : Karme n’est pas très sociable. Il méprise une bonne partie de l’humanité à vrai dire. Il n’est pas du genre à chercher à se faire des amis. Par contre si quelqu’un l’intéresse il l’observera dans l’ombre. Il n’est donc pas d’un abord facile et les gens le trouvent bizarre.
Il parle assez peu à ses camarades, et ne les fréquente pas vraiment. Il entretient le minimum de relations avec les gens du commun. Les seules personnes qui l’intéressent sont celles qui ont un talent pour la musique ou le chant. Il est comme un gamin attiré par une friandise lorsqu’il rencontre quelqu’un comme possédant un don pour la musique.
Il ne comprend pas très bien les humains, et a du mal à saisir la complexité de leurs sentiments. Il peut donc être très blessant sans s’en rendre vraiment compte. Tout ce qui l’intéresse c’est la musique, les beaux sons. Il possède donc une sacrée culture musicale, car il a une très bonne mémoire des sons. Il aime bien les animaux, et sait imiter le chant de certains oiseaux. Il chante aussi très bien, bien que sa voix soit assez étrange. En effet elle est grave, et possède une certaine tonalité métallique. Il a l’oreille musicale et joue du violon. C’est le seul instrument dont il joue par contre.
Il s’intéresse aussi beaucoup à l’actualité musicale, et à tous les supports permettant d’écouter de la musique. Ce qui fait son intérêt pour internet et les mp3.


Histoire : Je suis né du silence. Au plus profond des entrailles de la terre, il m’a donné vie. Comme une incarnation de lui-même. Il fait partie de moi autant que je suis une partie de lui. Ce fut long et laborieux. Des siècles durant j’ai attendu, tout d’abord inconscient. Puis je suis venu au monde dans le noir le plus complet. Pas une lueur, pas un son. Comme si j’étais dans le vide absolu. Pourtant je pu sentir le sol sous mon dos, la roche sous mes doigts.

Je suis resté là peut être des siècles. A attendre. Attendre quoi ? Quelque chose qui prouve que je n’étais pas tout seul dans cette vague immensité.

Cette chose arriva soudainement. C’était le bruit. Tout d’abord effrayant, comme un grondement. N’ayant connu que le silence je restais là recroquevillé, terrorisé. Puis ce son s’atténua et je découvris alors qu’il y avait sans doute autre chose dehors.
Je me levais donc et marchait. J’avais à présent une conscience accrue de mon corps et du bruit qu’il faisait en bougeant. Je n’avais aucune notion du temps, mais je pense avoir marché longtemps, me reposant de temps à autre. Je n’éprouvais pas encore de véritable faim mais la fatigue se faisait sentir occasionnellement. Je dormais peut être parfois.

Toujours est il qu’au fur et à mesure de ma progression le bruit devenait plus fort. Bientôt il fut assourdissant, me faisant tomber à terre. Le sol tremblait. Je ne comprenais pas la nature de ce son. J’avais juste l’impression qu’il m’en voulait personnellement. C’est ainsi que je découvris une partie de mes pouvoirs. En me concentrant je parvins à atténuer le bruit, jusqu’à le faire disparaître. C’était assez étrange comme sensation, mais instinctivement je sentais que je mangeais le son. Et j’en avais besoin pour vivre. A partir de ce moment là je continuais d’explorer mes fonctionnalités tout en avançant. J’allais plus vite et je devenais plus endurant si je mangeais.

Je découvris la lumière petit à petit, durant ma progression. Je fus tout de même ébloui un moment à ma sortie. Ce fut un peu comme une seconde naissance, j’apprenais à connaître le monde ainsi que moi-même. Au début il n‘y avait pas grand-chose ici, juste une forêt et des animaux. J’appris assez vite qu’il fallait aussi nourrir mon estomac en plus de mon âme. Je vivais plutôt paisiblement, entouré d’animaux, apprenant le chant des oiseaux.

Ensuite seulement vinrent les hommes. Ils me ressemblaient mais je compris instinctivement que nous n’étions pas semblables. Je ne m’en approchais pas vraiment au début, les observant de loin. Je n’en avais pas peur, mais ils n’avaient pas éveillé mon intérêt. Pourtant quelque temps plus tard je surpris un rituel, c’est à ce moment là que je l’entendis chanter pour la première fois.

Je ne savais pas que les hommes pouvaient moduler leur voix ainsi, en de longues notes déchirantes de tristesse. Je restais donc à l’observer, de longues heures durant. Elle devait être la prêtresse de quelque culte obscur. Et elle ne devait pas avoir plus d’une quinzaine d’années humaines. Son visage était peint en rouge, faisant ressortir ses yeux verts. Elle priait. Mais qui ? Ce n’était pas moi, jamais on ne me voua un culte. Seule femme dans un cercle rempli d’hommes elle dansait autour du feu.

J’étais fasciné par ce son, comme par cette danse. Inconsciemment j’appris les paroles de cette prière totalement incompréhensible pour moi. Le rituel prit fin, et les hommes rentrèrent chez eux, emmenant la fille avec eux. Je restais là, hébété, immobile. Sans doute suis-je resté ici plusieurs jours. Je venais de comprendre qu’il me manquait quelque chose. Quelque chose pour vivre clairement. Mais je ne savais pas ce que c’était.

Je restais dans le coin, attendant qu’ils reviennent. Je m’étais tiré de ma transe contemplative, et j’avais recommencé à me nourrir. J’étais toujours accompagné d’un petit oiseau qui m’avait apprivoisé. Nous chantions ensemble lorsque le soleil se levait. Je m’occupais vaguement, toujours dans une certaine routine.

Finalement ils revinrent quelque temps après. Peut être une ou deux semaines plus tard, je ne sais pas trop. La même scène se répéta devant mes yeux, pourtant je remarquais plusieurs détails différents. Les hommes ne semblaient pas de bonne humeur, une certaine tension régnait dans l’air. Et ils portaient des armes. La jeune fille était accompagnée d’une autre prêtresse qui semblait encore plus jeune.

J’allais assister à un sacrifice. Les hommes déposèrent en effet un étrange animal que je n’avais jamais vu sur le bûcher. Chose que j’appréciais moyennement. Les animaux me tenaient compagnie et me semblaient plus fréquentables que ces humains qui se battaient entre eux. L’odeur de chair brûlée était suffocante. Je reculais un peu, me couvrant le visage de ma main. Je crus in instant que j’allais me faire repérer mais je mangeais alors mes propres sons, me rendant totalement inaudible.

La cérémonie continua et je restais malgré tout. Les deux jeunes filles chantaient, mais une seule avait le don pour moi. Celle aux yeux verts. L’entendre chanter faisait résonner quelque chose en moi. Sa litanie me donnait des frissons.

Finalement la bête totalement consumée ils repartirent, laissant la fille aux yeux vert éteindre le feu. Elle versa de l’eau dessus avant de retirer précautionneusement ce qui restait de l’animal. Des os, à ce qu’il me semblait. Elle les lava eux aussi et les rangea dans une sorte de bourse. Je décidais alors d’agir avant qu’elle ne parte. Je n’ai jamais été très patient à vrai dire.

Je crois que je lui ait fait peur, mais j’ai vite réussit à la calmer en sifflant comme un merle. Me prenant pour un esprit de la forêt elle m’offrit des vêtements Et elle revint me voir en cachette. J’appris alors à parler et certaines de ses chansons. J’avais la sensation que j’avais trouvé une partie de ce que je cherchais. Evidemment cela ne devait pas durer. Un jour ils partirent et je ne la revis jamais. Des jours entiers je l’ai attendue avant de comprendre. Je n’eu pas le courage d’essayer de les suivre. J’étais encore trop perdu pour savoir ce que je voulais vraiment.

Elle m’avait laissé. Alors que je venais à peine de découvrir ce qui devint mon unique passion : la musique. Je restais encore la bas quelque temps pourtant. Espérant sans doute qu’ils reviennent. Puis je partit enfin, décidant d’explorer ce monde.

Par la suite j’errais toujours près des hommes, apprenant la musique de loin. Il m’est arrivé de leur voler leur voix. Mais je ne me liais plus avec eux. Quelque part j’étais toujours le silence, le voleur de voix. Les mères racontaient de sombres histoires sur moi. Mais je ne m’attardais jamais assez longtemps pour qu’ils me trouvent. J’avais toujours en mémoire l’animal brûlé sur le bûcher.

Les siècles passèrent. Je comprenais un peu mieux leurs coutumes et finalement je me joins à eux, me faisant employer comme domestique. J’ai aussi joué le troubadour, apprenant à jouer de divers instruments. Toujours sur la route, je me faisais engager un temps, dans des troupes de théâtres ou autres. J’acquis donc un certain talent mais jamais je ne montais sur une scène pour chanter de l’opéra ou jouer un grand rôle. Je restais toujours dans l’ombre, au service de grands musiciens. Je servis ainsi Rameau, Gluck, Mozart puis Beethoven. Je ne restais cependant jamais très longtemps. La personne avec qui je suis restée le plus longtemps est Beethoven, c’est lui qui m’a appris à jouer du violon. J’aimais énormément sa musique et je l’ai mangée goulûment. Créant un silence qui a peut être joué sur sa surdité.

J’ai donc passé une bonne partie de ma vie au service de la musique et des musiciens. Aujourd’hui encore je vis de petits boulots, parfois dans le milieu de la musique. Mais ce milieu s’est ben renfermé. Il m’est donc difficile d’approcher les nouvelles idoles.

Je voyage toujours, à la recherche de la voix qui me fera me sentir complet. Je suis finalement arrivé au Japon ou je mène une vie tranquille, allant de concerts en cours de musique. Pour parfaire mon art je me suis inscrit à l’université. Mais j’habite un petit taudis pas loin de la bibliothèque ou je travaille.



Pouvoirs : Il peut manger le son. C'est-à-dire que lorsqu’il se nourrit il absorbe les bruits jusqu’à laisser un silence total qui peut durer un petit moment.
Il peut aussi voler des voix humaines, il lui faut toucher la personne à la gorge. Elle perdra sa voix pour toujours. Par contre il peut l’utiliser comme si c’était la sienne. Il a aussi une mémoire auditive très impressionnante.

Autres : Il lui arrive de suivre les groupes qu’ils aiment bien dans tous leur concerts. Il se pose alors dans un coin et écoute juste.