La Bible Noire
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 Entrez, n'ayez crainte...

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Basilic
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Basilic


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MessageSujet: Entrez, n'ayez crainte...   Entrez, n'ayez crainte... 37Ven 31 Oct - 12:09

Spoiler:

Une journée tout en tranquillité défilait, pour Basilic. Une journée de plus passée à Hokubu, cette charmante ville, qu'il appréciait de plus en plus au fur et à mesure que le temps passait. Elle était peuplée de tout un tas de créatures intéressantes, quoique cela fut un peu dérangeant, car cette nuée de paranormal mettait sa couverture un peu en danger. Il s'y passait pas mal de choses... Puis il y avait nombre de proies alléchantes. Basilic était d'ailleurs en train d'en profiter d'une agréable, qu'il avait customisé de telle sorte à en être extrêmement satisfait.

Derrière le comptoir, il avait installé un grand tabouret. Il se balançait d'ailleurs sur ce dernier avec nonchalance, tout en sirotant ce qui ressemblait de loin à du jus de raisin. Mais personne ne serait assez parano pour croire qu'il pouvait ne pas s'agir uniquement de fruit, n'est-ce pas? Une grande paille dans son grand verre... Et une espèce de machin lumineux qui tournait tout autour de lui. Ca ressemblait à un feufolet. Ca n'en était pas un, car ce n'était pas même vivant. Cet artefact, créé à partir du sang d'un griffon par il ne savait plus quel illustre inconnu, à une époque révolue depuis bien longtemps, lui servait de temps à autres comme ça, lorsqu'il n'avait rien à faire, et s'ennuyait fermement. Ca expliquait pourquoi il n'était toujours pas tombé en arrière... Chaque fois que son petit pied appuyait contre le comptoir pour faire basculer son tabouret, ce dernier se mettait à léviter, et il suffisait d'un coup de rein pour changer la donne, et lui faire reprendre le chemin de l'équilibre sur quatre pieds. Il avait bien fait, à l'époque, de monter cet utile ordre des sorcières, lesquelles avaient alors eu assez de puissance pour continuer leurs expériences illicites sans trop craindre l'Inquisition. Il avait alors pu récolter un nombre incroyable de trucs pratiques, même si il lui arrivait d'en vendre. Comme il avait encore des stocks considérables, et de nombreux contacts, héritant des connaissances ésotériques de leurs ancêtres décédés, il pouvait bien se permettre de se séparer de quelques objets précieux. c'était de toutes les manières rares qu'un quelconque client vienne ici pour acheter autre chose qu'un pendule ou qu'un simple jeu de cartes... Il n'allait pas se dépouiller.

Ses yeux gris clair, emprunts d'une innocence complètement fausse, le lecteur s'en doutera, l'engeance observa les étalages de son coquet petit établissement... Il y avait pas mal de choses. Runes, cartes, bougies, encens, livres sur les anges, les bêtes mythiques, les trucs et les machins, on ne pouvait pas dire qu'il manquait de stock. Makoto avait fait du bon boulot avant son arrivée... Et maintenant qu'il était là, bien évidemment c'était d'autant mieux. Il avait même ajouté quelques trucs pas nets dans les coins.. Ici un miroir, ici un chapelet, et là, une table de Oui-ja difficile à décrypter, pour la bonne raison qu'elle n'était écrite dans aucune langue connue. Une dague, un poison encore fortement ensorcelés... Ca serait toujours drôle de voir un mortel absolument pas prévenu du danger s'approcher de ses quelques possessions maudites. Ca l'occuperait. Il ne demandait que ça, le bougre...

Il passa une main dans sa chevelure beige clair. Un blond délavé, piqué sur un type complètement bourré dans la rue, la nuit dernière. Par chance elle s'était parfaitement adaptée au corps du gamin dont il arborait actuellement les traits. Pas plus de 7 ou 8 ans... Une bouille ronde et innocente, de grand yeux clairs, des mains encore potelées, et une charmante petite tenue d'écolier. Basilic... A-DO-RAIT les enfants. Mais pas forcément comme d'aucun l'imaginerait, de quelqu'un d'autre qu'un psychopathe acharné. Sir racine avait un faible pour leurs corps frais, encore souples et dispo. Il aimait bien faire peau neuve, pour ainsi dire...

Bref. En attendant, il attendait. Styx était en vadrouille, et il fallait bien quelqu'un pour tenir la boutique.
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Faust
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MessageSujet: Re: Entrez, n'ayez crainte...   Entrez, n'ayez crainte... 37Ven 14 Nov - 15:19

L'air frais lui soufflait sur le visage, Torben était de retour parmi les japonais. Ça ne lui avait pas du tout manqué cela dit. Il préférait l'Europe à l'Asie, il n'avait jamais eut de grande affinité avec ces peuplades primitives qui adorait un mec rondouillard et ridés du nom de Bouddha. Ça le laissait perplexe ! Cela dit... il y avait de beau spécimens chez les asiatique, tenez, comme cette femme habillé en tailleur qui venait de passer juste à côté de lui. Elle avait de magnifiques jambes, il avait envie d'en extraire les différents tendons. Oups, le Docteur divaguait ! Torben détourna le regard avant d'être pris pour un vieux pervers. Il n'avait pas encore mis les pieds dans l'école où il venait de s'inscrire, par jeu, et oui, fallait bien s'occuper. Et pour tout dire, l'Asie était le seul lieu qu'il n'avait pas coloniser à grand coup de scalpel... Mais revenant-on à Torben.
Sa canne martelais le goudron, tandis que le blond à l'allure singulière, oui, tout le monde se demandait ce qu'il fichait dans un smoking pingouin d'un blanc immaculé, se promenait en chantonnant l'air du Dr Jivago. Un délice pour ses oreilles et ses yeux. Si jamais il le trouvait dans une quelconque boutique de DVD import ou même au seiyuu japonais, il se le procurerait. Il comprenait très bien cette langue, même si lui, avait du mal à se faire comprendre de ses petits bonshommes jaune. Pourquoi ? Peut-être à cause de son accent scandinave qui venait fiche en l'air la prononciation normal du japonais. Torben avait peut-être encore des trous dans le cerveau, mais sa gorge n'avais jamais oublié d'où elle venait. Le blond s'arrêta soudainement, pourquoi ? Un pressentiment... une odeur légère de... paranormal. Quelque chose, une envie, soudaine et irrépressible de tourner dans le prochaine rue et de rentrer dans la troisième boutique. Ce qu'il fit.
Clac. La canne martela le goudron devant l'entrée du Tabula, lorsque Faust leva les yeux, un sourire en coin lui déforma le visage. Et bien, quelle couverture ! Du paranormal dans un boutique de magie ?! Hum ?! Peut-être demanderait-il a l'un de ses hommes de surveiller cet endroit, à moins qu'il ne s'en charge lui même. Le pommeau de sa canne frappa contre la porte, puis il tira sur la porte pour entrer avec curiosité.

- Bonjour..."

Faust s'inclina, puis releva la tête, afin de passer en revue les objets savamment exposés. On passait de l'attrape nigaud, aux cartes les plus étranges, puis à des artefacts tout à fait splendide. Une vrai mine, si l'on savait à quoi servait les objets en question. Chrome n'avait jamais interdit l'utilisation de choses pas nettes ?! Comme sa jolie canne. Il faudrait qu'il sache s'en servir, parait-il elle avait le pouvoir de le maintenir en vie encore plus longtemps... bien que... il avait déjà une sacrée source de vie !
Faust regarda ensuite l'enfant au quel il fit un large sourire. Il ignorait ce qui se cachait derrière ce visage poupon, cependant, il n'était pas totalement dupe, l'enfant n'était pas totalement ce qu'il semblait être. Pour l'instant, Faust ne s'était pas décider à attaquer, alors il fit comme si de rien n'était.

- Tu es tout seul ici ? Et bien... qu'elle magnifique boutique, tu as. J'aime beaucoup."

Un dernier coup d'œil sur ce petit ange, puis le blond frappa le sol de sa canne pour s'en aller gaiement se promener entre les rayons. Il passa en revu quelque tarots, -il n'y avait jamais cru-, mais Tit adorait ce genre de choses, lui, il aimait les arts divinatoires, chacun son truc, enfin peut-être lui trouverait-il un cadeau quelconque... peut-être. Faust s'arrêta soudainement, ses yeux furent happés par un objet, comment appelait-on ça, déjà. Oui-ya ? Oui-Da ? Il s'en approchait sans réellement le savoir. Toujours est-il que Tit devrait apprécier cette attention, tout du moins, si il savait décrypter cette chose... Faust baissa le nez, regarda les... hiéroglyphes. Les langues anciennes, il n'y connaissait pas grand chose. C'est Tit qui avait traduit les zigouigouis sur sa canne, lui en avait été incapable. Mais le plus troublant, restait de savoir comment il s'était procuré cette canne. Il n'en savait fichtrement rien. Un beau jour, elle était apparu dans sa chambre. Peut-être un cadeau de Dante... allons savoir... Dante n'était pas du genre à faire des cadeaux, cependant, Tit ne lui aurait jamais fait un présent aussi... intime, alors il ne lui restait plus que ce choix.
Peut-être devrait-il trouver quelque chose aussi pour Dante, si il prenait un pour Tit-Live. Il ne restait plus qu'à savoir ce qui ferait plaisir au scientifique es démonologie, qui accompagnait ses grandes découvertes.

- Comment appelez-vous donc cette chose ? Je ne me souviens plus de son nom... il me semble que cela sert à communiquer avec les forces spirituelles qui nous entourent non ?"
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Basilic
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MessageSujet: Re: Entrez, n'ayez crainte...   Entrez, n'ayez crainte... 37Mar 18 Nov - 16:47

La clochette de la porte d'entrée de la boutique retentit, signe que quelqu'un avait finalement daigné s'y intéresser, et était rentré voir... Ou bien acheter, qui sait. Au moment même où l'individu passa la porte, la petite lumière tournant autour de Basilic s'empressa de faire léviter sa chaise jusqu'à ce que cette dernière retrouve l'équilibre. A toute vitesse elle partit se cacher sous le comptoir, histoire de ne pas être vue des regards qui n'avaient pas à se poser sur elle. Les yeux clairs du faux gamin se posèrent sur son potentiel client. Un homme... Humain, sauf si il était capable de cacher son aura, et cela excellemment bien. Son costume attirait l'œil, mais après tout, Basilic en avait vues d'autres. Il l'inspecta rapidement, de la tête aux pieds, puis il répondit à ses salutations, par un sourire bref, poli.

"Bonjour. Si je puis vous être d'une quelconque aide, n'hésitez pas à demander."

Simple formule de politesse, certes un peu léchée, mais Basilic était de bonne humeur aujourd'hui. Son changement de corps était tout frais, et c'était toujours agréable de se sentir neuf, parfaitement apprêté. Un oeil sournois, rusé, suivi le parcours de son client. Maintenant qu'il avait de quoi occuper ses neurones à quelque chose de plus intelligent que le balancement continuel de sa chaise, il ne comptait certes pas s'en désintéresser, pas avant qu'il ne quitte la boutique.

Et en fait, il sut rapidement que sa vigilance, tout d'abord amusée, était en fin de compte parfaitement justifiée. Car des remarques suivirent, qui lui piquèrent l'oreille avec intérêt. Son regard s'affina, et une moue intéressée naquit sur ses traits trop jeunes pour l'ensemble des expressions qu'il y faisait défiler. Le client s'était étonné du fait qu'il fut tout seul à diriger la boutique. En temps normal, cette information n'aurait pas du filtrer jusqu'au cerveau de l'homme. Pas tant qu'il arborait l'identité de Makoto. Tout aurait du lui sembler normal... Son âge, comme le reste. Il n'aurait même pas du remarquer sa jeunesse, s'il avait été juste humain.

Il ne l'était donc pas. Vraisemblablement spécial... Disposant de certaines habiletés, ou du moins de certaines affinités avec le paranormal. Basilic se devait donc de rester sur ses gardes. C'était ce genre de personnes qui mettaient en danger sa couverture, quoi qu'il fut toujours capable de s'en sortir par une pirouette. Ceci dit, il n'avait aucune envie de perdre la boutique, ni son contenu. Et même s'il lui serait toujours possible de la racheter sous une autre identité par la suite, car il était roi en ce monde ou quelques poignées de main successives suffisaient pour atteindre la papatte du gouvernement, il n'en avait simplement aucune envie. Pour l'instant: éluder les détails gênants.

"Vous aussi? Je dois dire qu'il s'agit du genre d'endroits où l'imagination prend le pas sur la réalité. Mais si vous saviez le nombre de secrets que cette boutique recèle, vous n'en seriez sans doute que plus intéressé..."

Prudent d'accord. Implicitement moqueur, toujours. Basilic usait et abusait de ce qu'il savait et que les autres ne savaient pas... Il adorait ça, c'était sans aucun doute un fait immuable, tout comme l'était son goût pour la chair humaine. Quoi qu'il en soit, son très cher convive avait jeté son dévolu sur sa fameuse table de Oui-ja... Aaaah... Quel bel artefact, en effet. Un artefact dont lui-même ne connaissait pas tous les secrets. Si il était à vendre, Basilic ne comptait pas s'en séparer. En fait, l'enchantement semblant être jeté sur l'artefact en question lui facilitait la tâche: Il semblait comme relié à la boutique. Chaque nuit, à heure fixe, si l'objet avait quitté sa place originelle, il la retrouvait pouf... Comme par magie. On pouvait parler de location à la journée plus que de vente, sachant cela...

L'homme était de dos. Basilic laissa donc sa petite lumière de lévitation sortir de son trou. Elle tourna autour de son corps chétif, corps qui se souleva, et passa au dessus du comptoir. Enlacé par cette petite tornade lumineuse, le démon retomba au sol comme si il avait été un astronaute sur la lune... Puis la lumière, furtive, retourna se cacher sous son comptoir attitré. Quelques pas... Basilic se retrouva à hauteur de son client, et après lui avoir accordé un coup d'oeil sympathique, se prit à observer le magnifique objet dont il était question.

"Aaaah... Vous avez bon goût. Il s'agit d'une table de Oui-ja. Merveilleuse. Ce genre d'artefact est utilisé par de nombreuses peuplades dans le but de communiquer avec les forces spirituelles en effet. Plus généralement, on parle d'esprits, de revenants, ou même de démons. Quant à celle-ci, je ne peux vous dire quelle en était l'utilisation exacte. Elle est écrite dans une langue... ou tout du moins avec des caractères, dont l'origine est tout simplement inconnue. Je travaille à la déchiffrer. Comme vous pouvez le voir, il semble y avoir 24 caractères différents... 13 ronds, 11 ovales. Peut-être une différenciation pour les voyelles et les consonnes. Certaines lettres en début de ligne présentent un trait au centre de leur structure. Je suppose que ce trait permet de signaler les majuscules. Les fresques sur les bordures internes et externes correspondent sans doute à des formules rituelles... de même que ces deux mots au centre, qui je dirais, ont de bonnes chances de correspondre à une expression figée, sacrée, sans doute censée faciliter la communication entre les mondes. C'est un sujet d'étude passionnant. Je dois dire qu'il serait extrêmement intéressant de constater ses résultats au cours d'une séance de spiritisme. Il est fort possible que son usage ne soit pas exactement le même que celui qu'on en fait traditionnellement..."

Tout sourire, et enthousiasmé par son sujet - c'était au moins ça qu'il ne feintait pas - Basilic s'approcha de la table en sorte de céramique lourde, extrêmement solide. Son centre était constitué d'un métal noir, doux, presque chaud et vibrant. Quant aux lettres au centre, elles semblaient presque luire, d'un éclat d'ivoire fascinant. L'enfant millénaire leva son trophée, pour proposer à son client de le prendre, pour l'observer de plus près. Pas de risque qu'il le casse de toute les manières... Un camion roulerait dessus qu'elle serait toujours comme neuve, en vue de sa résistance spectaculaire.
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MessageSujet: Re: Entrez, n'ayez crainte...   Entrez, n'ayez crainte... 37Mar 18 Nov - 18:48

Oui, Faust n'était pas un humain normal, il faisait parti de ces gens plus ou moins dotés de super pouvoirs. Loin de lui l'idée de se voir comme une sorte de mutant, mais quand il avait vu Xmen1 à la télé, il n'avait pu s'empêcher de voir en Logan une sorte de double. Faust cicatrisait moins vite, mais il y avait un air de ressemblance, en tout cas psychiquement parlant, car pour le reste, c'était pas ça, et son avis personnel heureusement ! Car il n'était pas très axé musculature et poils de chat.
Oui, Logan, pas un autre, juste ce Logan, avec ses milles vies et sa mémoire en gruyère... Après tout qui pouvait dire en le voyant, qu'il avait 58 ans passé. Hum ? personne ! Il avait encore sa beauté d'avant, et si sa hanche n'avait pas eut toutes ces complication, il aurait encore la santé d'un jeune éphèbe.
Même si il vivait très bien comme ça, il aurait bien aimé savoir en quoi consistait l'étendu de ses pouvoirs. Peut-être que sommeillait en lui quelque chose d'autre que sa longévité ? Pas de griffes de chat cependant, mais Faust aurait bien aimer faire exploser les choses rien qu'avec sa pensée, ou pouvoir dénoyauter les olives rien qu'en y pensant. Et pourquoi pas utiliser les noyaux d'olives comme projectiles ? C'était pas classieux ça madame ? Tuer par un noyaux d'olive... y'avait quelque chose de poétique dans cette pensée !
Enfin pour l'instant Faust s'accommodait parfaitement de sa nouvelle vie. Qu'importe ce qu'il fut, ou ce que son accident lui réveilla, le Dr et lui se portait à merveille.

Il n'aurait su dire pourquoi il avait ressenti quelque chose d'étrange avant de pénétrer la boutique, mais il semblait pourvu d'un sixième sens, pas toujours infaillible cela dit, pour débusquer le paranormal. Après tout c'était un peu son boulot, ne dirait-on pas déformation professionnelle ??
Pour lors Basilic pouvait dormir sur ses deux oreilles, à part la curiosité rien n'attirait Faust dans cette boutique ni même dans ce mystérieux jeune garçon. Il était loin de se douter qu'il côtoyait une racine magique, et heureusement, car ses scalpels n'étaient jamais loin et la pauvre nouvelle enveloppe de Basilic ne serait plus aussi fraîche qu'elle ne l'était en ce moment.
Pour lors quelque chose l'avait attiré, et c'était la seule raison à son entrée dans la boutique. Et il repartirait comme il était venu, à moins qu'il ne pousse le vice à revenir, encore en encore en toute curiosité. N'étant plus un Wünted, il ne sautait plus sur tout ce qui bougeait et qui possédait une once de truc magique, et puis ça ne l'intéressait plus ; il fallait le dire. Bien au contraire, il préférait maintenant jouer au chat et à la souris avec ce genre d'individu...

- Imagination et réalité, hm... Je n'ai malheureusement que très peu d'imagination..."

Il en avait eut, cependant, mais jamais il n'avait appelé ça de l'imagination. Tout était logique et science, l'imaginaire était un mot qu'il ne concevait pas !

- Par contre, je dois avouer que les secrets m'ont toujours fascinés..."

Ca pour ça, il n'était pas devenu criminologue puis psychologue pour rien, les mystères il aimait se les accaparer. Faust regarda le jeune bambin s'approcher de lui et lui expliquer avec passion ce qu'était que la chose qu'il regardait depuis quelques longues secondes. Il s'agissait bien d'un truc de oui-ja... Totalement inculte en la matière, Faust garda les oreilles bien ouvertes afin de comprendre à quoi ça servait et en quoi celle-ci était différente.

- Passionné à ce que je vois. Je dois dire que cela me dépasse. La voyance..."

Faust ricana. Si il croyait aux démons les sorts de magies le laissaient septique. On pouvait avoir des pouvoirs, certes, mais tout ceci avait une raison biologique ! N'allons pas lui dire que tout le monde pouvait utiliser une table de oui-ja et prévoir le numéro gagnant du loto demain ! Pour Faust, on était bien d'accord, la voyance c'était un attrape nigaud.
Cependant, il s'approcha un peu plus pour examiner la chose. En dehors de son aspect technique c'était assez esthétique. Faust la pris dans ses mains pour l'observe.

- Cela dit, elle reste une belle œuvre d'art."

Bien entendu, pour regarder le oui-ja tendu, Faust du appuyer sa canne contre l'une des étagères, et bien entendu elle se fit la malle comme d'hab', lorsque Faust n'était pas en mesure de se plier en deux, son amie faisait le pitre. Un regard incendiaire glissa vers le morceau de bois. Faust se demandait si on n'avait pas livre la canne avec un de ces farfadets pas drôle.

- Plutôt lourd... en quoi es-ce fait ? Ivoire ? Opale ? Hummm ou une porcelaine avec une grande dose de kaolin..."

Oui, bon, ma foi, il était plus redoutable en bio qu'en géologie. Lui qui avait du mal à reconnaitre un diamant d'un simple morceau de verre... Sérieusement, les cailloux, c'était beau, mais de là à payer certain à plus de 1000€ ça le laissait perplexe.

- J'imagine que si vous l'étudiez vous ne la vendez pas... auriez-vous quelque chose dans le goût qui pourrait passionner un ami dont la seule passion est la voyance et les arts divinatoires, oh, et si c'est en gribouillis illisibles ça ne lui fera que plus plaisir. Lui aussi aime étudier les langues d'outre tombe."

Ceci étant fait, il reposa la chose là où elle demeurait pour se mettre en devoir de récupérer sa canne. Tout était dans la gymnastique... comment disait-on ? Suédoise... Et on baisse le bras le torse aussi un peu et on remonte la jambes invalide pour qu'elle reste dans le même axe que le torse... Et là on fait cheese parce qu'on a l'air vachement con et qu'en plus on s'arrête à 1cm de l'objet voulu.

- Sérieux celui qui m'a offert ça il aurait mieux fait de m'acheter un bocal d'olives enchanté !"

Cling... ha ho... zut, ça c'était un scalpel qui s'était fait la mal. Faust se redressa époussetant avec classe son smoking blanc.

- Hum... Je suis docteur à l'université !" s'empressa-t-il d'ajouter. "si vous pouviez... hm... m'aider ?"
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Basilic
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MessageSujet: Re: Entrez, n'ayez crainte...   Entrez, n'ayez crainte... 37Jeu 20 Nov - 17:11

Des secrets hm? Si cet homme les appréciait comme il semblait le dire, alors il y avait quelques chances pour qu'il soit souvent fourré au Tabula... Car la boutique en recelait à foison. Il y avait ceux, nombreux, que Basilic entretenait... Puis il y avait les autres, qui restaient pleins même pour lui. En l'occurrence, cette table Oui-Ja faisait partie des deux catégories. Il y avait des choses qu'il ne savait absolument pas... Il y en avait d'autres, qu'il occultait volontairement, trouvant bien plus drôle de laisser le visiteur se dépatouiller avec comme il le pouvait. Il sourit de plus belle, alors qu'il commentait simplement, de façon presque machinale, intégrée tout naturellement à son actuel rôle.

"Allons allons... Tout le monde possède plus d'imagination qu'il ne le pense. Le manque d'idées provient du manque d'intérêt! Ouvrez votre esprit, cultivez-le et vous verrez que ces secrets plus que de vous fasciner, vous parleront, au creux de l'oreille, complices de votre univers interne..."

En parlant de table Oui-Ja... On y venait. Basilic servit donc en réponse aux questions de son client, un monologue qui pourtant était loin d'être complet... Il y avait tant à dire sur cet artefact, qu'il ne dirait pas... Passionné? Oui, en un sens. Si le démon était capable de ressentir une émotion humaine parmi toutes... C'était peut-être cet enthousiasme, que certaines de ses activités favorites pouvaient lui prodiguer, lorsqu'elles en venaient à devenir palpitantes. Mais qui aurait su dire jusqu'à quel point il pouvait-être en train de l'exagérer, ancré qu'il l'était dans son jeu? Quoi qu'il en soit il continua de faire bonne figure. A peine une petite expression contrite, alors qu'il se trouvait "forcé" à émettre une opposition:

"Dans ce cas précis, il ne s'agit pas exactement de voyance..."

Spiritisme, démonologie... Tout suintait l'invocation dans ce bloc de céramique massif. Peut-être avait-elle déjà servi lors de rituels divinatoires ensuite... Mais à son avis bien ferme, ce n'était pas là son but premier. Quoi qu'il en soit il laissa son interlocuteur prendre possession de cette petite merveille. Ce cher blond - à l'intéressant coloris d'ailleurs... mais il s'égarait - savait au moins lui reconnaître cet intérêt. Basilic, l'observant d'un œil intrigué, appuya son épaule contre l'une des hautes étagères de la pièce. Il porta son pouce à son menton, le regard fin... Une approche scientifique encore, alors que son charmant vis-à-vis tentait de décrire une matière qui n'existait pas sur cette Terre? Il y eut comme un crissement de papier, discret. C'était Basilic, qui venait d'émettre un rire... De l'intérieur. Sa bouche n'avait absolument pas bougé, puisque c'était là sa "véritable" voix qui s'était faite entendre. C'était amusant de voir comme les humains étaient ancrés à leurs sciences... Sciences intéressantes, mais qui pouvaient devenir stupides, lorsqu'on y voyait là la seule et unique Vérité. Ils essayaient par ce biais de pallier à leur impuissance... A leur faiblesse notoire. Ils essayaient de s'élever au rang de Dieu... C'était pathétique. Une seule personne était autorisée à le faire, et il s'agissait de son maître, Lucifer.

"Je ne parierais pas trop là-dessus à votre place... J'ignore sa composition, mais il est certain que certaines personnes pourraient devenir violentes, afin d'en prendre possession et de l'analyser de plus près."

Bien... Il était donc question d'un ami, lequel apprécierait les gribouillis les plus illisibles possibles, sur un objet aux allures singulières. Basilic se redressa, alors qu'il tournait les yeux en direction d'une seconde étagère.

"Détrompez-vous, elle est à vendre... Je ne peux ceci dit pas garantir sa... "bonne volonté"."

Ca... Si Faust tentait d'acheter la jolie tablette, il risquait d'avoir quelques mauvaises surprises. Mais qu'importe... Basilic avait plein de trucs marrants en contrepartie... Oh mais, peut-être certaines choses en sa possession pourraient être plus adaptées que d'autres à cette tierce personne, que son client semblait vouloir combler? Il traversa la pièce, laissant Faust avec sa canne, et glissa son doigt dans la rainure d'une étagère. Il y eut une petite nuée de cliquetis, puis un gros clac. Enfin, l'étagère commença à osciller de gauche à droite. Basilic poussa délicatement cette dernière, ce qui lui permit de pivoter. Ce qui était dingue, c'est que de l'extérieur, on pouvait être presque certain qu'il n'y avait pas la place de faire tenir une armoire pivotante , en vue de la distance de l'étagère au mur. Huhuhu... Encore un secret de fabrication.

Une seconde étagère trônait à la place de la précédente. Les objets et outils communs, pendules et autres tarots, avaient laissé place à plus... intéressant. Une table en pierre, laquelle faisait immanquablement penser aux 10 commandements... Un livre poussiéreux, recouvert de bouts de cire fondue... Un violon dont les cordes, plus noires que noires, intriguaient - d'autant que c'était la seule part de l'objet qui semblait foncièrement spéciale - un katana rangé dans un fourreau gravé de sigles mystiques, une petite sphère striée d'élégantes raies, qui lui donnaient des allures de puzzle, elle-même gravée avec application de "hiéroglyphes" incompréhensibles... Une boite noire, qui se boulait à l'aide d'un petit clip d'argent. Elle devait sans doute contenir une autre bizarrerie encore... Bref. Ce n'était là qu'un aperçu du choix présenté.

"Pouvez-vous me décrire la... personnalité, de votre ami?"

Mais déjà, il allait falloir que son visiteur parvienne à se remettre debout. Il lui jeta un coup d'oeil intéressé... Hmmm, il n'avait pas l'air bien en point. Eh bien alors? Si il lui piquait son corps, Basilic serait fort capable de remplacer tout ce qui fonctionnait mal... Mais le problème après, ça serait qu'il serait mort. Ballot hein? Là n'était de toutes les manières pas son propos, pour le moment. Il ne lui était pas encore venu à l'idée de faire de l'humain l'une de ses prochaines proies... Un scalpel tomba à terre. Hoho? Auraient-ils plus de points communs qu'à ce que Basilic aurait pensé? Un docteur à l'université était-t-il censé porter ce type d'armes blanches sur lui même lorsqu'il n'était pas de service? Basilic avait cru comprendre que cette société moderne n'était pas très chaude à l'idée d'autoriser le port d'armes... Mais bon. Soit. Il s'approcha du scalpel, auquel sa main, très très bizarrement hein, s'adapta avec une aisance toute particulière.

"Des olives enchantées? Ma foi laissez moi donc vos coordonnées, si jamais ce genre d'articles en vient à passer nos portes, je vous appellerai sans faute..."

Des olives hein..? Drôle de choix. Mais enfin... Le Tabula était tellement plein de tout et de n'importe quoi, qu'il serait bien possible qu'un jour, un bocal d'olive magiques dans lequel un œil se serait perdu se retrouve sur l'étalage! L'enfant démon s'approcha de l'humain qui à son échelle ressemblait à un géant. Sa main, armée, se leva avec fluidité pour lui arriver sous le nez... euh. Enfin, comme il pouvait quoi. La lame entre index et majeur attendait que son propriétaire daigne la récupérer. Rapidement si possible... Car Basilic commençait à avoir envie de la lui faire voir de plus près. On ne corrige pas ses tendances sanguinaires, hein...
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MessageSujet: Re: Entrez, n'ayez crainte...   Entrez, n'ayez crainte... 37Mar 25 Nov - 22:21

Oui, il serait certain que Faust reviendrait, de toute façon, rien n’avait attiré son attention en ville, fallait bien qu’il fasse une pause, il n’allait certainement pas rester vingt quatre heures sur vingt quatre sur l’université, il allait s’ennuyer. Il était venu ici pour se distraire, non pas pour s’ennuyer ferme dans un coin, à attendre un hypothétique élève à découper… heu à recoudre… à vif !
Bien entendu, l’étrange petit garçon lui semblait bizarre, mais toute la boutique l’était. Elle avait un gout totalement factice et un gout totalement véritable à la limite du dérangeant. Mais ce n’était pas ça qui allait arrêter Faust, encore moins le docteur, n’es-ce pas ? Bien au contraire ! Faust se plairait vraiment bien, dans les parages…
Le gamin lui clama que tout le monde avait de l’imagination. Peut-être, mais depuis qu’il vouait un culte à la science et plus particulièrement à la biologie… humaine ! Tient, cette pensée lui fit frémir les doigts, il avait envie de découper quelque chose… genre… une belle gorge d’enfant, douce, tendre, innocente, ou tout du moins l’air innocente… Si c’était de cette imagination là, Le Docteur en était féru, il voyait déjà les veines, artères, muscles et tendons qu’il pourrait mettre à jour en pelant l’enfant vif. Oups, revenons-on aux moutons, ou plutôt au oui-ja, car là, si il partait dans de tel délire ça pourrait mal se terminer !
Il ne s’agissait pas de voyance, hein ? Pourtant, on avait l’impression que ce genre de chose servait simplement à poser des questions aux morts pour savoir l’avenir. S’était-il trompé ? Cela pouvait bien, en effet, il ne connaissait pas ce genre de chose, ou plutôt, ça ne l’intéressait vraiment pas du tout. Cela dit la matière l’intéressait ! Il entendit un bruit étrange, pourtant presque inaudible, qui le fit tiquer. Cependant il laissa ce bruit de côté, ce n’était pas intéressant, en tout cas pour le moment.
- Oh… je vois. Un truc extraterrestre… »
Non, il ne parlait pas d’aliens venu de la planète zetha de la constellation de la cuillère à près de 300 années lumières de la terre. Il parlait bien entendu des mondes reliés à la planète bleue desquels sortaient des petits bonshommes satanique qui polluaient la vie humaine. Soit. Certains avaient vraiment des têtes d’alien !
Quant à la bonne volonté de la dite plaque, Faust haussa un sourcil, il ignorait qu’elle avait la bougeotte et si jamais il envoyait un colis vide à Tit, il se pourrait bien que celui-ci ne le prenne pas vraiment bien. Peut-être choisissait-elle ses acquéreurs ?! Faust regarda le petit bonhomme toucher à il ne savait trop quoi pour faire sortir une étagère………. Ben tient donc ! Système ingénieux, Faust ne savait pas vraiment comment il fonctionnait, et puis il y avait vraiment trop de chose à regarder pour se préoccuper d’une banale étagère. Enfin, banale…

- Sa personnalité ? » murmura-t-il. « Hummm voyons voir, il ressemble à une sorte de gourou, l’œil posé sur chaque acte et pensée que l’on a. Oui, c’est une sorte de gardien de prison doublé d’un gourou peu scrupuleux. Il fait froid dans le dos, surtout quand il débarque dans votre dos sans prévenir. Après je ne le connais pas assez pour établir un profil psychologique distinct. Je dirais enfant modèle, peut-être un surdoué un brin sociopathe. Il aime avoir le contrôle sur tout… »

Et il allait se taire car Faust le criminologue refaisait surface, il était en train de faire un profil de son ami. Enfin, ami était un grand mot ! Disons son collègue !
Faust fit tomber un scalpel alors qu’il essayait en vain de récupérer sa canne, le gentil petit garçon l’attrapa pour lui, parlant d’olives enchantées. Et pourquoi pas, il allait lui laisser son numéro de téléphone, on ne savait jamais ce qu’un être surnaturel pouvait dégoter ! Il attrapa son scalpel avec un grand sourire, notant l'air meurtrier que l'enfant pouvait donner avec ce genre de chose entre les doigts, puis le rangea dans la poche interne de sa veste. Il se plia en quatre, récupéra sa canne puis se releva en quelques bonnes minutes d’efforts.

- Et bien, vous pourrez toujours me contacter à l’université sous le doux nom de Torben von Eis, le Docteur de l’université ; Je repasserais à l’occasion pour vous donner mon numéro personnel. »

Un nouveau grand sourire, Faust s’épongea le front, après tout ce sport, puis décida de s’approcher de l’étagère.

- Drôle de violon… »
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MessageSujet: Re: Entrez, n'ayez crainte...   Entrez, n'ayez crainte... 37Dim 14 Déc - 20:01

Quelque chose attira l'attention de Basilic, tandis qu'il inspectait son très cher client. Après tout, les clients, il fallait en prendre soin! C'était une denrée qui se trouvait être relativement rare, au Tabula. Les gens avaient tendance à se désintéresser des mystères de l'occulte ce siècle ci, et depuis qu'ils avaient pris la grosse tête à cause de leurs pathétiques sciences. Celui-ci de client, en plus, se trouvait être réellement intéressant. Il n'était pas dénué de pouvoirs surnaturels déjà, puisqu'il avait de suite remarqué la "jeunesse" de Basilic... Puis il y avait des choses qu'il ne disait pas à son sujet, et qui intriguaient le démon. Comme cet ami dont il était en train de décrire la personnalité. Un féru de sciences occultes, ce qui était déjà relativement rare... Doté d'un profil peu commun. L'engeance tiqua notamment sur le terme "gourou". Utilisé plusieurs fois, et en un sens qui laissait à penser que l'homme dont il était question n'était pas sans posséder un certain pouvoir... Une forte influence, dans un milieu obscur que Basilic ne pouvait que deviner. S'il suivait son instinct... Ses suppositions, les hypothèses qu'il ne pouvait s'empêcher de formuler... Alors "l'ami" de ce client pouvait potentiellement être un facteur de (gros) problèmes. Ca sentait l'organisation à plein nez. Et l'organisation mystique, qui plus est. Basilic avait quelques noms en tête... Mais comme il n'était revenu sur Terre que récemment après quelques siècles d'absence, il n'était pas certain que les dites organisations, qu'il avait pour certaines infiltrées à l'époque, soient encore d'actualité. Une chose était certaine. Si il n'allait pas trop vite en besogne, et si son petit doigt, qui généralement se révélait assez pertinent, disait juste... Le blond lui même devait être relativement haut placé hiérarchiquement. S'il faisait lui-même partie de "l'organisation", s'entendait... Mais vu la manière dont Basilic avait été "semi-découvert", cela coulait quasiment de source.

"Je vois... Ce n'est pas commun! Cette personne doit être relativement difficile à vivre, et difficile tout court n'est-ce pas..? Il va falloir bien choisir. Mais j'ai confiance en mes stocks, et je vous assure que le Tabula Smaragidna saura faire son plaisir."

Allez hop. Un petit sourire... avant que Basilic ne se déplace pour ramasser le scalpel et le tendra à son interlocuteur, puisque ce dernier se trouvait en difficulté. Brève interlude sous le signe du bocal d'olive... Interlude intéressante cependant, puisqu'elle permit à Basilic d'apprendre le nom du docteur... Ou du moins l'identité qu'il arborait. Il ne lui donnait pas de numéro de téléphone. Etait-ce qu'il s'y refusait, ou bien qu'il n'en avait pas encore, signe qu'il venait d'arriver en ville, fraîchement?

"Torben von Eis, à l'université. Très bien! Je ne manquerai pas de m'en souvenir."

Bref... Il était temps d'en revenir à leurs moutons. Et Torben s'approchant de l'étagère dévoilée, on y venait. Basilic le suivit, et constata que le choix du docteur s'était arrêté sur le violon "maléfique". Huhuhu... Bon choix. Même si il allait sans dire que toutes les pièces que Torben avait sous le nez à ce moment même auraient constitué un bon choix... Basilic lui montrait là un bout de sa véritable collection après tout. il attrapa le violon, entourant son manche d'une main, et posant le plat de l'autre sous le dos de l'instrument.

"Ah oui... C'est un instrument intéressant en effet. Très ancien, mais son bois ne se ternit étrangement pas. Avez-vous déjà joué du violon, docteur von Eis? Vous savez sans doute que l'apprentissage en est rude... Si vous le voulez bien, vous pouvez-vous y essayer. Peut-être comprendrez vous mieux..."

L'enfant tendit l'objet à son client, puis attrapa l'archet, ce qu'il y avait de plus banal quant à lui, pour le lui proposer aussi. Le violon dont il était question était étrange sur bien des points. Et l'un de ces points se trouvait-être que... Eh bien. Quiconque se trouvait avec l'objet aux cordes d'ébènes entre ses mains... Savait instantanément en jouer, qu'importe qu'il soit ou non musicien. Il suffisait de s'y essayer pour mieux jouer que le meilleur des virtuoses... Bien sûr, du moment où l'instrument était laissé, c'était fini. Rien ne servait d'essayer de produire les même performances sur un autre violon, ce qu'il y avait de plus "banal". L'objet enchanté procurait une sorte de sciences infuse provisoire à son utilisateur. Bien sûr ce n'était pas tout... Il y avait un prix à payer, du moins si on abusait trop de son cri vif et poignant, qui valait bien tous les stradivarius restant au monde. Mais bon... On en était pas encore là.
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MessageSujet: Re: Entrez, n'ayez crainte...   Entrez, n'ayez crainte... 37Lun 5 Jan - 16:23

Pourquoi en avait-il dit autant, pourquoi avait-il pris le risque de dévoiler plus que nécéssaire le côté "étrange et secret" qui le liait lui et Tit ? Après tout il ne savait pas à qui il parlait, même si il se doutait que cet enfant n'était pas vraiment ce qu'il y a de plus normal. C'était peut-être un test ?! Le Docteur avait voulu voir la réaction du bambin. Aurait-il peur, Attaquerait-il ? Ferait-il plus attention à ce qu'il allait dire ou faire ? Point du tout. L'enfant resta égal à lui même...

- Pour tout dire j'évite sa compagnie autant que possible..."

Après tout c'était l'oeil de l'organisation, il surveillait tout le monde et dénichait les traitres en deux coup de cuillère à pot. Il pouvait être partout et nul part, et vu qu'il adorait faire des expérience de sortie de corps, il pouvait... être ici avec eux, rien que par amusement ! A tout bien y réfléchir, Tit était vraiment une sorte de... vicieux !
Une chose était sûre, il allait se faire taper sur les doigts, si Tit était témoin de cette scène...
Voir le Docteur se balader dans un tel endroit et parler à une chose non humaine et s'apprêter à acheter un objet maudit ou pire encore, on aurait pu crier à l'hérésie ! Cependant Faust avait envie de s'amuser, il chasserait la bête si il le devait, après tout il ne s'était pas déplacé pour elle, mais pour AberKlaue, qui disait avoir vu un.......... ANGE ! Quelle bonne blague ! Et y'avait aussi cette petit prise ADN que le chasseur rouquin lui avait attrapé. Il n'avait jamais douté des capacité de Roy, mais il savait aussi que celui-ci avait un point faible non négligeable. Et bien qu'en mission, il ne cessait de se renseigner sur son petit frère. Devait-il lui faire réciter les commandements de l'agence ? Cela dit, Faust voulait s'en occuper lui même, bien que Tit lui ai dit qu'il s'arrangerait pour envoyer un executeur si jamais Roy faisait la bêtise de reprendre contact avec son cadet.
Mais pour le moment il était question de violon. Diable non, il n'avait jamais appris le violon, son père en aurait fait une syncope ! Il savait faire quelque mélodies avec un harmonica, et c'était déjà bien suffisant ! Et le gamin voulait qu'il essaye d'en jouer ? Il tenait véritablement à ce qu'il lui casse ses pauvres oreilles surnaturelles ?

- Ma foi... j'ai bien peur que le son qui va en sortir soit pire que les cris de l'enfer..."

Crincrin aïgu, il en avait bien peur. Le Docteur se refusait à toucher un tel objet, cependant, Faust, après avoir posé sa main dessus, l'attrapa pour en jouer. Il avait "confiance" et en l'instrument et en la créature qui lui tendait. Et puis, rien n'avait pu le tuer jusqu'à aujourd'hui. Un violon ne réussirait sûrement pas là où tous avaient échoué !

- Alors... voyons voir. Il est vrai qu'il est magnifique."

Faust fit un large sourire conscient tout à coup que ce qu'il tenait dans les mains était à la fois une bénédicité et une damnation longue et envoutante. Il posa l'archet sur les cordes et ferma les yeux. Il laissa son bras faire courir l'archet sur les cordes tandis que sa main se plaçait presque toute seule sur les notes.
Le sourire de Faust prit un pli fourbe tandis qu'il réouvrit les yeux pour les poser sur l'enfant.

- Merveilleux, cependant je n'ai aucune envie de donner mon âme à un morceau de bois fusse-t-il le plus merveilleux des violons que je n'ai jamais vu. Loin de moi l'envie de devenir fou. Serait-ce le violon qui aurait été donné à ce très célèbre virtuose qui aurait selon la légende offert son âme pour jouer le morceau le plus difficile au monde et qu'on nomme le Devil Thrill ?"

L'archet fut rendu à l'enfant, tandis que Faust glissait son regard le long de l'instrument. Il n'y avait rien à disséquer, enfin pour lui, cela dit son cher ami Dante aurait été plutôt heureux de le démonter et d'en percer les secrets. Cela dit. Faust jugea l'instrument trop dangereux pour le laisser dans les mains d'un passionné comme Dante. Allons savoir ce que l'instrument pourrait lui faire à force de recherches. Définitivement, il y avait des objets qu'ils valaient mieux laisser dans une étagère secrète.

- Et que font cette épée asiatique et ce livre ressemblant à un grimoire ?"

Maintenant que le violon avait murmuré un petit morceau de son secret, Faust devait s'avouer que l'arme le branchait. Oui, il aimait les trucs coupants, ou bien était-ce le Docteur qui avait posé cette question ?! Le livre pourrait intéresser Tit, du moment que c'était pas écrit dans une langue commune, son ami serait aux anges... mais lui, quelque chose l'avait comme choisi. Comme si en regardant cette arme elle lui avait demandé de l'acheter. C'était pas bon, mais... mais il était difficile pour Faust d'arrêter de la fixer avec émerveillement.
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MessageSujet: Re: Entrez, n'ayez crainte...   Entrez, n'ayez crainte... 37Ven 9 Jan - 13:13

Pourquoi risquer de dévoiler plus que nécessaire, hein..? Cette question aurait de même pu être posée à Basilic, qui n'hésitait pas à montrer à ce cher docteur Torben des pièces de sa collection que tous les esprits n'étaient pas prêts à accepter. Une tablette "extra-terrestre", un violon adepte de la science infuse, et bientôt, un katana extraordinaire? Il fallait déjà être apte à accepter le surnaturel pour être mis face à telles merveilles. Il fallait déjà y vivre, le côtoyer... Basilic avait senti que son interlocuteur ne devait pas en être parfaitement étranger. Sur cet instinct il s'était permis de lui dévoiler quelques uns des multiples secrets du Tabula Smaragdina. Les réactions du docteur, trahissant une habitude certaine, lui prouvaient qu'il ne s'était pas trompé... C'était une raison de plus pour se méfier de lui. Basilic était conscient du danger bien entendu, mais de là à le craindre, non. Il comptait bien le contourner... Mais en le frôlant de près. Sinon, c'était tout de même nettement moins amusant, déjà qu'il ne se passait pas grand chose ces derniers temps...

Souriant vaguement, le démon attendit que son client daigne s'essayer à quelques notes, quelques coups d'archets, qui risquaient d'être moins grinçants que ce que le docteur imaginait. Pire que les cris des enfers, son violon? Pire que les enfers, peut-être, mais ce pire se trouvait plutôt dans l'envoûtement que provoquait son chant de sirène, si l'on en abusait...

"Je parierais bien avec vous que ça ne sera pas le cas, mais ce ne serait pas fair play puisque vous perdriez assurément..."

Preuve en était: Torben essaya, et une mélodie subtile, harmonieuse, s'éleva sans attendre. Si l'on y prêtait bien attention, on pouvait remarquer que le chant de l'instrument tendait à se faire triste et passionné... Les cordes sur l'archet se plaignaient... Traînaient puis couraient au hurlement gracieux. Depuis combien de temps l'âme enfermée dans l'objet diabolique se languissait-elle exactement? Cette information devrait-elle rester seule propriété des "mystères du Tabula" ?

Bref. Ce fut rapidement finit. Toujours aussi complaisant, Basilic récupéra sa petite merveille en bois, puis la reposa sur l'étagère secrète.

"Eh bien non, mais on pourrait dire qu'il s'agit de son jumeau... Ce violon à la différence de celui du Devil Thrill n'empoisonne son utilisateur que suite à une utilisation intensive. J'imagine qu'il doit être moins... hargneux."

Point. Ca laissait à penser. On passait à autre chose. Et dieu savait que cet étalage pourtant choisit aléatoirement, recelait d'artefacts d'une rareté à la limite du crédible. Le regard de la créature se déplaça, jusqu'à frôler le katana mystique. Il le délogea bientôt de son emplacement initial, puis se retourna, non sans en empoigner la garde.

"L'épée tout d'abord donc... Il s'agit d'une lame d'une précision, et d'une rapidité rares. Cela dit, éloignez d'elle son fourreau, et elle perdra tout pouvoirs... Les signes qui y sont gravés sont vraisemblablement à l'origine du sort qui habite l'épée. Il est étonnant qu'aucune légende ne cite l'existence de cette arme d'ailleurs..."

Le design était nippon. L'épée venait-elle du pays du soleil levant, cela dit, même en considérant qu'elle avait du être forgée en des temps immémoriaux? C'était encore à voir. Basilic la tira légèrement de son fourreau. L'espace d'un instant, la plaque brillante scintilla à la lumière, dévoilant un tranchant affuté. Il s'était approprié l'épée il y avait fort longtemps, et pouvait donc la brandir... Ce n'était pourtant pas le cas de tout le monde, car elle choisissait ses prétendants en fonction de la volonté de son maître actuel... si elle en avait un.

De nouveau rangée dans son fourreau, l'épée fut bientôt tendue, pile sous le nez de Torben.

"Tenez."

Il remarquerait bien assez tôt que l'arme ne pesait que le poids de son fourreau, et de sa garde... Si il tentait de la tirer, la garde lui resterait dans la main, car la lame aurait disparu. Oh, si le docteur voulait s'essayer à apprivoiser l'épée, Basilic lui laisserait sans problème la possibilité de le faire. Ce serait même follement distrayant pour l'un comme pour l'autre!

"Plus légère que l'air, n'est-ce pas? C'est là sa force, du moins lorsqu'elle daigne montrer son tranchant..."

Tandis que le docteur découvrait - si il le voulait bien - cette autre petite merveille, Basilic, égal à lui-même, se réintéressa à l'étagère pour prendre dans ses mains le "grimoire" poussiéreux. Un objet peut-être déjà moins spectaculaire, malgré son contenu fort intéressant.
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MessageSujet: Re: Entrez, n'ayez crainte...   Entrez, n'ayez crainte... 37Lun 12 Jan - 3:27

Faust ricana intérieurement. Moins hargneux, hein ? Cet instrument était une calamité. Il l'avait ressenti plus qu'il ne l'avait entendu, à vrai dire. Le scandinave regarda l'objet être reposé à la place qu'il occupait et qu'il occuperait encore. Désolé, mais il n'achèterait pas une telle chose... Non. Il voulait bien accepter des choses pas catholiques, cela dit il gardait une grande précaution à l'emploie de ces dites choses. Ce n'était pas parce qu'il semblait pourvu d'une vie illimitée (?) qu'il se devait de prendre n'importe quoi ! Mieux valait être prudent, et la prudence devait être doublement de mise lorsqu'on touchait à des choses qui appartenaient à un, être qui n'était pas humain. Confiance oui, mais courte confiance, car souvent tout résidait dans la durée... mieux valait donc ne pas abuser de ce violon, car il l'avait ressentit et car l'enfant lui disait. Il en avait profité pour sortir une référence, légende urbaine pour certain, histoire vraie pour d'autres. Il savait que ce violon avait existé comme cet homme qui à la croisée des chemins avait fait un pacte lui coûtant son âme, pour un violon qui l'avait amené à la mort certaine. Où comment récupérer une âme fraîche et rapidement ! Les démons étaient toujours fourbes !
Le Docteur avait tranché, dans tout les sens du terme pour l'épée. Une épée enchantée, bien entendu, sinon c'était pas drôle, et puis c'était à ne pas en douter la spécialité de la maison. Une épée et son fourreau, tout deux complémentaires. Quelque chose le frappa lorsque la racine parla de l'arme. Il ne savait plus dans quel jeu vidéo ou manga, il avait entendu parlé d'un forgeron japonais de l'air Edo qui aurait suivant ma légende forgé des sabres maudits et ou enchantés... Il ne se rappelait pas du nom du forgeron, mais il aurait mis sa main à couper que ça avait un rapport avec la Murasame, cela dit, il avait pris ça trop à la légère pour s'en souvenir aujourd'hui. Tout ce qu'il se rappelait c'est que ce forgeron était mort étrangement, pourfendu par sa propre arme. Coïncidence ou pas, c'est ce que Basilic éveilla comme souvenirs.
Le Dr attrapa le katana tout à fait surpris par la brillance de sa lame. Ça y'était il la voulait ! Un sourire bien différent de ceux de Torben passa sur le visage inquiétant du scandinave, il attrapa l'arme se fichant de sa légerté puis sa main sur la garde il envoya un regard perçant sur la créature. La main qui avait laisser la canne sur une étagère en face de lui se prépara à l'attaque, le Dr voulait du sang et surtout voir ce que cachait le petit corps. En un éclaire le Dr décocha l'épée pour repeindre la boutique. Chlack chlack jets de sang et félicité...........................................
Et bien non ! Torben se retrouva avec le pommeau dans la main, pas très sûr de ce qui venait de lui arriver. Ha... heu...

- Où est passé la lame... »

La question bête lui était sortie de la bouche, surement encore un peu chamboulé par le passage impromptu du Dr. Ses yeux papillonnèrent. Il regarda dans le fourreau, remis la garde là où elle devait être puis il recommença l'opération regardant minutieusement si la lame revenait.
Voilà qui l'amusait, enfin si on puis dire... Ça énervait le Dr, laissait le Wünted quack, et maintenant Torben s'amusait à remettre puis sortir le pommeau de l'épée tout en secouant le fourreau comme si il arriverait à déloger la lame de cette façon.

- Reviens iciiiiii, je ne vais pas te faire de mal voyons... »

Le voilà qui parlait comme un enfant à l'épée, comme si elle allait lui répondre ?! Torben soupira et de son bras il se mit à gigoter le fourreau dans tout les sens. Et sans attendre, il fit tomber sa canne à terre et s'assit en plein milieu du magasin. C'était fatigant de rester debout sans sa canne pour le soutenir. Il était bien mieux ainsi pour mener son enquête !
L'oeil toujours contre le foureau, Torben remi le garde une enième fois pour le ressortir aussi sec, une fois, deux fois, huit fois, de plus en plus vite, jusqu'à temps que sa main vire au rouge. Une entaille. Il n'avait même pas vue la lame... il n'avait même pas vu quand elle l'avait coupé, mais la main tenant le fourreau posée bien trop près de l'entrée s'était fait entaillé salement.
Le Wünted eut un frisson indescriptible, il avait bien un scalpel avec lui, il pourrait bien faire sa fête à l'enfant, mais le Dr l'en empêcha. Cette créature était à lui ! Torben resta quelques secondes sans réaction, poupée de chiffon, perdu entre le match de ses deux personnalités, puis il revint à lui. Il émit un outch très tardif, bien trop tardif, de toute façon, à cause de sa hanche, il s'était injecté une dose de morphine qui l'empêchait de ressentir la douleur.

- Ha c'est comme ça... tu veux jouer !? »

Le blond attrapa un mouchoir, histoire de ne pas entacher son costume blanc. Il ôta son gant blanc pour sortir une main squelettique aux ongles longs qui avaient un air cadavériques. L'entaille montrait les os. Oui, Torben ne vieillissait pas, cependant ses mains ressemblaient à celles d'un vieille homme de quatre vingt dix ans. Paf, il appuya sur l'entaille quelques secondes, ça cicatriserait avant qu'il ne se soit relevé pour s'occuper du grimoire... il ne s'en faisait pas pour ça !
Son regard tomba sur sa canne. Peut-être devait-il demander à petit démon (?) ce qu'il pensait de cette chose arrivée comme par magie dans sa vie. De l'ébène, en tout cas, c'est ce qu'il pensait recouvert de symboles vieux, très vieux, un sort qui sortait du nécronomicon, ça ne pouvait pas être une simple coïncidence...

- Ne vous en faite pas, ce n'est pas si impressionnant que ça n'en à l'air. »

D'ailleurs lorsqu'il ôta son mouchoir, ça ne saignait plus, et puis, la peau tendait à la cicatrisation.

- Alors... ce grimoire... »

Il ne daigna cependant pas à se relever, il en avait pas fini avec l'épée, et puis il était déjà plus à l'échelle de l'enfant, ainsi ! Si Basilic faisait encore attention à la main, et bien il ne restait p^lus qu'une cicatrice rosée qui aurait disparu dans quelques minutes....
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Basilic
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MessageSujet: Re: Entrez, n'ayez crainte...   Entrez, n'ayez crainte... 37Jeu 15 Jan - 13:38

Schlak, schlak. Ou pas. Hm... ? Basilic n'avait pas cillé, voire absolument pas réagi, au moment où Torben avait sorti la garde du fourreau, pour spontanément la dresser contre lui. Sauf que l'épée avait perdu sa lame, puisqu'il s'agissait là de son pouvoir. Bien sûr, c'était en partie pour ça que Basilic n'avait pas bougé, ne serait-ce que d'un cheveux, au moment de la pseudo "agression". Mais pas seulement... De un, il se doutait qu'il avait quelques raisons de rester méfiant à l'égard de ce cher médecin... De deux, il ne craignait pas les blessures physiques, pour des raisons évidentes. Ca avait même plutôt tendance à l'amuser, en fait, lorsque les autres - chasseurs de démons ou ennemi quelconques - tentaient de l'occire en annihilant son enveloppe physique. Ca ne marchait pas, et souvent, ils le croyaient invulnérable... C'est vrai que ça peut être troublant de voire s'esclaffer un homme portant au travers de l'abdomen une épée profondément enfoncée, certes. Comme ça pouvait l'être de voir une tête parler sans son corps, marcher sur ses petites racines, puis se recoller au reste de son organisme sans crier gare.

Mains dans les poches, air indifférent... Basilic laissa le silence s'instaurer trois secondes durant, avant de répondre, égal à lui-même:

"Vous voyez... Cette lame ne répond qu'à son propriétaire. Bien entendu je fais en sorte que ses prétendants aient une chance de pouvoir le devenir... Vous voyez. Mais jusqu'à présent, aucun de ces derniers n'a su répondre à ses... attentes."

D'ailleurs, ceux là avaient tous mal terminé. Enfin bon... Le grimoire maintenant, hein..? Du coin de l'œil, et tandis qu'il récupérait le vieux livre poussiéreux, Basilic regarda son client faire tomber sa canne, encore, puis s'asseoir par terre sans plus de manières... Il semblait en proie à quelques questions existentielo-épéiques. Allez... Pour ne pas le laisser totalement dans le flou, il commenta:

"Oh vous ne parviendrez certainement pas à la faire sortir... Elle n'est nulle part. Enfin si... Elle est sur la garde. Mais vous ne pourrez pas la trouver."

Bon... Hopla le livre. Basilic s'approcha de son interlocuteur, pour constater qu'il avait été assez fort pour réussir à se couper avec la garde ou avec le fourreau de l'engin, d'une manière ou d'une autre... Ce qui était plus intéressant, c'était de constater de un... l'état de ses mains, plutôt étrange en vue du reste de son physique, et de deux... la vitesse avec laquelle il avait commencé à cicatriser. Tiens donc? Un ami adepte du recollage de morceaux express? Un air indescriptible passa sur ses traits, accompagné d'un énième sourire dangereux.

"Vous semblez posséder d'intéressantes particularités, docteur..."

Comment ça il lui tendait la perche pour que le commentaire lui soit retourné? Tssh tssh tssh, absolument pas... D'ailleurs il était déjà passé à autre chose. Il s'était agenouillé, pour poser le gros livre face au docteur, et pour l'ouvrir et... Lui permettre d'observer une double page de parchemin jauni. Vide. Oui oui vide... Passionnant hein?

"Je ne me fiche pas de vous, je tiens à dire. Ces pages vierges sont si nombreuses qu'il y avait pas mal de chance pour que nous tombions sur un couple d'entre elles... Bien. Voyons. Il s'agit d'un ouvrage recueilli en Irlande. Ancien assurément, mais de ceux auxquels je l'ai confié, personne n'a réussi à le dater."

Il tourna quelques pages... Jusqu'à enfin parvenir à une page pleine. De symboles kabbalistiques incompréhensibles bien entendu... sinon c'était pas drôle. L'impression était étrange... De loin, on aurait dit un manuel normal. Une écriture gothique soignée datant de l'époque où les moines européens passaient leur vie à suer sang et eau pour recopier manuscrits sur manuscrits... De près, on constatait que l'alphabet que les lettres formaient était proche d'un alphabet latin mais... En version pas pareil. Impossible de dire à quoi correspondait quelle lettre. Sur le livre, il y avait une gravure. Elle représentait un être... Une femme, magnifique, portant nombre de bijoux orientaux. Elle aurait pu passer pour une reine humaine... Si elle n'avait pas eu cette queue de scorpion là, qui tout de suite faisait penser à autre chose qu'à une reine. Basilic la connaissait, cette femme...Le bouquin? Trouvé en Irlande oui... Il ne semblait pas servir à grand chose d'autre qu'à fournir des informations cryptées, même si peut-être il y avait des méthodes pour le rendre plus utile... Mais rien que cela pouvait le rendre intriguant. Basilic tourna la page. Derrière il n'y avait rien. Mais il n'était pas dit qu'en revenant une page en arrière, là où la gravure de la femme scorpion s'était un temps laissée voir... Il n'était pas dit que l'encre, fuyarde, n'aurait pas disparu, laissant l'ex page griffonnée blanche comme neige... C'était un exemplaire intéressant de concentré de science de l'univers... Mais malgré sa valeur, ce livre ne valait pas celui dont Basilic avait vaguement entendu parler via les rumeurs qui polluaient la ville depuis des années. Celui-ci, de grimoire, il aurait bien aimé mettre la main dessus...
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Faust
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MessageSujet: Re: Entrez, n'ayez crainte...   Entrez, n'ayez crainte... 37Ven 23 Jan - 18:20

Il n'y eut pas de filets de sang, juste le sien, pas celui d'un autre, à cause d'une stupide épée qui ne voulait pas lui obéir ! Le Docteur se sentit outragé, mais qu'importe, il laissait l'idiot de Torben s'amuser avec l'épée, à trois, il arriveraient bien a dompter une bête épée, non ? Où ils n'étaient plus membres du triangle d'or ! Enfin... à trois... à deux, car le wünted avait déjà assez de mal à se maîtriser lui même alors maîtriser autre chose, autant demander à une momie de savoir boire la thé à l'anglaise ! Si le Docteur devait haïr une personnalité qui habitait ce corps, c'était bien le wünted, pourtant, ils les avaient tous sorti des pires embrouilles... Alors peut-être devrait-il haïr le plus insignifiant d'entre eux. Qui venait quand même de prouver qu'il avait quelque chose dans le cran au vue de leur blessure.
Finalement, il en arrivait toujours à la même conclusion, ils étaient tous nécessaire au bon fonctionnement de l'être qu'ils étaient censé construire tout les trois. Simplement Torben avait été assez idiot pour montrer à l'autre que sa blessure cicatrisait TROP vite! Quel idiot ! Si Tit ne s'occupait pas de son cas, le Dr le ferait, lui, et sans anesthésie ! Torben regarda la créature, et c'est le sourire qu'elle lança et cette adresse qui fit revenir l'énigmatique Dr. Il remit ses gants d'un air totalement détaché. S'en était fini de la connerie passablement énervante du blond. Son regard se fit dur.

- Bien plus que vous ne pouvait l'imaginer... »

Murmure prononcé dans sa propre langue, l'épée fut gardée dans une main. Si la lame était accroché au pommeau, il n'avait pas besoin du fourreau, il avait besoin simplement de garder la garde dans ses mains et d'imposer sa volonté froide à cet instrument. De toute façon, il ne partirait pas sans !
Il s'intéressa au grimoire, autant qu'il put... lui, les livres si il n'y avait pas de dessins... comme le manuel de dissection... ça ne l'intéressait guère ! Il laissa son regard se perdre sur la femme dessiné. Un joli brin de femme, en tout cas c'est ce que le wünted pensa tandis qu'il salivait comme une bête prête à attaquer. Cette personnalité trop animale à son goût pouvait lui donner des envie de cogner. Il laissa là le délire de la chose pour se concentrer sur la queue de serpent. Tiens donc, une polymorphe ?! Rien que ça ! Le Dr fit un large sourire, il en avait crée quelques uns... mais jamais avec une base aussi esthétique. Non, pas belle, fallait pas pousser ! Il n'y avait que ses œuvres qui pouvaient l'être et le Dr était très compliqué et surtout très critique !

- Intéressant ! Je suis sûr que mon ami aimera s'y pencher avec soin. Je vous le prends ! »

C'est pas tout ça, le Dr se fichait éperdument des bouts de papiers en reliure ! Il n'était pas Torben, il n'avait aucune envie de faire des cadeaux aux gens ! Lui, tout ce qu'il voulait c'était cette bon dieu d'épée ! Et non content de s'énerver et de la foudroyer du regard le Dr commençait à perdre patience !

- Dites donc... si je ne vous le demande pas, il va finir par me pourrir l'existence... Et ce mioche est insupportable lorsqu'on ne répond pas à ses caprices ! »

Le Dr lâcha sa garde, pour attraper avec délicatesse la canne qui trônait à ses côtés. Il tira sur le pommeau, dégageant une lame bleutée. Si le bois devait être de l'ében... cette chose, il n'avait jamais su ce que c'était. C'était aussi froid que du métal, mais jamais ça ne se réchauffait. C'était bleu, mais sous le soleil c'était aussi irisé qu'une coquille d'huitre. C'était opaque, et en même temps on voyait au travers de la lame. C'était fin et tranchant, et pourtant jamais ça ne s'était brisé. Toute la canne renfermait des secrets que ni Dante, ni Tit n'avaient osé suspecter. Le Dr rengaina l'arme, montrant au jeune homme les inscriptions sur le bois.

- Qu'en pensez-vous ? »

Le Dr laissa l'arme entre les mains du petit démon pour retourner à son dressage d'épée. Bon, et maintenant que devait-il faire ou dire ?! Sort de là ou je brûle ton fourreau ?!
Si basilic avait décidé de regarder la canne plus minutieusement, il aurait pu se rendre compte que le pommeau représenta un crâne humain semblait aspirer de ses trous béants tout ce qui passait à porter. C'était une impression très étrange. Mais jamais Torben avait pu y faire quoi que se soit. Simplement, les doigts menus d'un enfants, pouvaient librement entrer dans les orbites et déclencher l'un des premiers secrets.
Et pendant se temps là, le Dr avait fermé les yeux, il semblait dormir, mais non, il essayait de ne faire plus qu'un avec sa garde, il essayait de trouver le moyen de refaire venir cette lame. Son ouvrir les yeux, il reposa la lame dans le fourreau et inspira lentement. Quand il sortirait à nouveau la garde, la lame serait là, où il ne s'appelait plus LE DOCTEUR !
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MessageSujet: Re: Entrez, n'ayez crainte...   Entrez, n'ayez crainte... 37Ven 30 Jan - 18:57

Basilic l'était... mais il n'y avait pas besoin d'être fin psychologue pour constater que ce Torben semblait être... complètement fou. Il ne fallait pas l'être beaucoup plus pour comprendre qu'il était très certainement dangereux - surtout lorsqu'on voyait avec quelle fougue il avait tenté de découper Basilic en utilisant sa sympathique épée... Et maintenant, il en était presque à le menacer ouvertement. Effet sur Basilic? Nada, rien, que dalle bien entendu. Sauf peut-être son sourire, dont l'accent vicieux... Se rehaussa encore un peu.

"Ah vraiment? Comme c'est intéressant..."

Oups..? Etait-il à préciser que Basilic, savant, et fan de cultures comme il l'était, maîtrisait un certain nombre de langues vivantes? Ses diverses missions l'avaient, au fil des siècles, amené à visiter bien des pays, et de ce fait, hein... Il avait parfaitement compris ce que le docteur lui avait marmonné, et s'était même amusé à lui répondre dans la dite langue. Bon... Plus important: le livre. Passant sur le comportement douteux de son client, Basilic lui présenta donc l'ouvrage étrange, non sans lui expliquer le pourquoi du comment, puisque le grimoire se révélait en majorité... vide. Et enfin, le Docteur sembla se décider à un achat. Retrouvant toute la fausse innocence dont il était capable, Basilic se releva, prenant son livre avec. Il s'approcha du comptoir pour l'y déposer, et souleva les derniers détails qui pourraient encore poser problème:

"Parfait! Ceci dit vous comprendrez que pour une pièce de cette qualité, vous risquez de devoir mettre le prix..."

Bon, hein, Torben devait s'en douter. Mais bon, on ne savait jamais. Intrigué, finalement, Basilic se tourna. Son client semblait avoir quelque chose d'autre à lui montrer avant de partir - ou bien de se réintéresser à l'épée... Il avait quelques hypothèses quant à qui pouvait êtr e le "mioche" dont son interlocuteur parlait, mais... Ce n'était pas là le sujet.

"Oui..?"

Il s'approcha. Arrivé à hauteur de Torben, il le laissa attraper sa canne puis... En sortir une lame à la couleur fort intrigante, laquelle éveilla sans attendre en lui une curiosité vive, que ses yeux dévoilèrent. D'autant que, en connaisseur, il avait déjà quelques idées quant à ce que pouvait être l'objet... Des cannes enchantées, il n'y en avait pas dix mille, ni dix mille qui aient ce genre d'aspect. Pouvait-il espérer, ceci dit, être tombé sur l'une des plus rares d'entre elles..?

Le regard affuté, l'enfant accueilli la canne dans le plat de ses deux mains, puis passa les yeux, vivement, le long de la lame... Une fois... Puis le retour. Hmmm... Intéressant. Vraiment. L'objet émanait une énergie caractéristique... une énergie puissante, qui plus est. Ce n'était pas un artefact de pacotille... Au contraire. Ca sentait le Plan Primordial à plein nez. Et ça sentait même autre chose de particulier, dont les limites du Zohar étaient blindées...

"Oh... Beaucoup de choses. Et entre autre que vous devriez sans doute en tirer parti... avec précaution, car cet objet est empli de mort."

C'était plus simple à expliquer comme ça hein... Mais pouvait-ce vraiment être.. ça? Magnifique. Basilic avait déjà eu écho de cet objet, et l'avait toujours convoité, tout en sachant qu'il ne serait jamais choisi, de par sa nature et son incapacité de mourir entre autre... Il avait ceci dit espéré longtemps l'avoir un jour entre ses mains, pour l'étudier, même succinctement. Soudain, il était dans son monde, passionné. La canne tourna dans ses mains, jusqu'à ce qu'il tombe sur son pommeau. Et bien entendu, son aucune prudence vu que ce corps cadavre n'en avait pas besoin, il inséra les doigts dans les orbites du crâne, avant de sourire à l'apparition d'un texte dont le contenu ne trompait guère.

"Tenez, regardez par vous même, cette charmante mise en garde... Il est amusant que vous, son nouveau propriétaire, ayez choisi de venir me voir moi, je dois avouer..."

Du coin de l'œil, Basilic avait constaté que Faust continuait à faire joujou avec l'épée. Si il voulait l'avoir, ils allaient devoir s'occuper de ça ultérieurement... Car comme Faust était actuellement propriétaire de cette canne sinistre, Basilic l'était du katana enchanté... qui certes était de valeur moindre, en comparaison.

"Ne vous acharnez pas. Tant que vous ne serez pas propriétaire de l'épée, elle ne se montrera pas. Et elle ne vous choisira pas si simplement, contrairement à ce... petit bijou, que le "Destin" a placé entre vos mains..."

Bon voyons en parlons du petit bijou... Que pouvait-il lui dire à son sujet, hm..? Après quelques secondes de réflexion, il se lança dans des explications:

"Vous pouvez considérer que cette canne a comme une... volonté propre. Elle vous permettra sans doute de jouer avec la vie et la mort... Quoi qu'il s'agisse peut-être aussi d'une épée de Damoclès. Ma foi, vous devrez percer ses secrets par vous même, mais je suis certain que vous trouverez bien l'occasion de l'expérimenter... Hmm... 'Memento mori' lui serait un doux nom, n'est-ce pas?"

Vu ce qu'il avait entendu... Et si Faust était bel et bien le nouveau propriétaire de l'objet, il devait posséder ce côté... sanglant que beaucoup de ceux dont il avait entendu parler en rapport avec cette affaire, semblaient être pourvus. Bref. Après ce trop bref instant... Basilic tendit la canne à son propriétaire, avant de se poser une question... Relativement pertinente, en vue des propriétés supposées de l'artefact:

"Hmm... depuis combien de temps la possédez vous?"
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